Terres comtales de Beaumont-sur-Sarthe
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Du Louvre au Palais de la Cité

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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:32

Agathe_de_rune a écrit:Enfin !!!
Nous avons une Reine digne de ce nom et croyez moi on partait plus de "Dame Ginette s'en va en goguette" qu'une Souveraine à son Couronnement ! Il avait fallu user de bien des manœuvres et subterfuges pour en arriver à ce résultat fort satisfaisant au demeurant.

Aussi après le salut de la Reine à son équipe de l'ombre, la cohorte avait pris place derrière elle pour rejoindre le point de ralliement et ainsi quitter le Louvre pour le Palais de la Cité.
La Rune serait de la partie pour s'assurer qu'elle ne rentre pas dans la Grande Salle avec le jupon coincé entre les fesses... Elle pria en silence quant on vint la porter pour la mettre en selle.

Attention à la ...

Robe... Forcément .... La reine peut bien se péter la gueule ?! Mais j'ai pas dit ça ! Juste que non... Cette robe ne finira pas en charpie sous les mains du Consort ! Qu'il trouve un autre fantasme... Et ce n'est pas Valeryane qui dirait l'inverse hein ! Bon... Une expiration et là voici elle aussi qui prend place sur le dos de sa jument blanche achetée lors d'enchères hautes en couleurs.

Plus qu'à rejoindre l'autre castel ! Laissant les Grands se placer, elle rejoindrait alors sa place. Attendant elle aussi le top départ... Dommage que ce ne soit pas une course ça aurait pu être drôle ! BAH NON MALHEUREUX ! Et la ROBE ?!

Agathe ?!
Quoi ???
Tu nous emmerdes avec la robe ! Comme si c'était la tienne...
Bah un peu quand même ?
Hum ben non pas du tout en fait...
Ah... Mais...
Ben non...
Je suis Officier de la Couronne et j'estime que cette robe appartient à la France !
Roh la brise burne... RUNE ! Pardon...
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:32

Fougerit a écrit:Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Mini_22083007164819977817982590


Adalric avait fini par trouver Eléna.lezoux et Teia_de_jerez, deux sœurs de "l'Ordre Souverain de l'Etoile", c 'est avec sourir et sérieux qu'il marchait à leurs cotés.
Bien sur des têtes connues de la Grand Garde Royale, mais également plus loin il aperçut sa marraine La Diuchesse Anne Sorel, mais le moment n'est pas aux retrouvailles personnelles.

Mais aux attentions de tous les moments , car il faut toujours être sur le Qui Vive; et avoir l’œil, et le bon; un petit signe de tête a ses sœurs qu'il avait rattrapé.


Mes sœurs, nous avons pour mission et le but est la sécurité de notre Reyne et nous l’assumeront avec fierté, nous la protégerons, prêt a donner de notre vie sui il le faut bien sur.

Et la main sur le pommeau de "Liberté", les yeux regardant à droite, à gauche toujours aux aguets c'est ainsi que se déroulera ces moments.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:32

Teia_de_jerez a écrit:Malgré la foule qui suivait le cortège de la Reyne, Teia vît arriver Aldaric. Comment avait-il fait pour les retrouver, c'était là un grand mystère. Un sourire au jeune homme

Mes sœurs, nous avons pour mission et le but est la sécurité de notre Reyne et nous l’assumeront avec fierté, nous la protégerons, prêt a donner de notre vie sui il le faut bien sur.

Oui, ne t'inquiète pas, nous sommes là pour ça et nous la défendrons au péril de notre vie.

Elle espérait seulement que ennemis s'il y avait, ils ne viendraient pas avec des armes à feu car avec le bruit qu'il y avait, ils n'entendraient rien. C'était la chose qui la gênait le plus aussi elle ouvrait grand ses oreilles et ses yeux et essayait de deviner ce qui se cachaient derrière certains visages.

Elle pouvait voir de tout sur le passage du cortège, enfants, femmes, hommes mais surtout de tous genres, paysans, marins, gueules cassées comme elle aimait à dire et aussi des personnes avec des belles robes ou des beaux costumes. C'était vraiment les seuls moment ou tout le monde se côtoyait.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:32

Eleonora_aleieva a écrit:La reine est -enfin- toute belle.
J'ai suivit Dame Agathe et le reste de la petite troupe dehors.
L'incident de la porcelaine est désormais un souvenir - un peu beaucoup douloureux quand même hein - et il est temps de quitter le Louvre.

Bolero, mon poney rien qu'à moi, est là et c'est avec plaisir que je lui monte sur le dos.
Même grimpé sur lui il faut que je lève la tête pour regarder tout le monde. Pff...
Doucement j'emmène Boléro à se positionner derrière le beau cheval blanc de Dame Agathe.

Poney près au départ,
Robe à peine chiffonner,
Petite Dame de la Chambre bien installer,

C'est bon, on peut y aller!!
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:33

A.s.t.r.i.d a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 6so1

    Est-ce une brise un peu plus forte que les précédentes ou les mouvements tout autour, toujours plus nombreux au fil des minutes qui s’égrènent, qui marquent enfin la majestueuse entrée de notre Tête Couronnée, la faisant sortir de son analyse ? Certainement les deux tout à la fois. Sans dire d’être « paumée » dans cette marée humaine, Albion se sentait juste insignifiante aux yeux & à la face du monde, sans doute parce que la moindre vision qui s’offre à Elle, l’impressionne, la symbolique du lieu, les hautes personnalités, les chevaux tout aussi pimpant, qu’enharnachés des couleurs & Blasons des différents Offices ou Ordres Royaux.

    La Voici, celle qui fait l’objet de toutes les attentions de ce Jour J, l’instant marque les esprits, à cette royale inclinaison, Elle eut envie d’applaudir et d’hurler : « Vive la Reyne ! Vive la France ! » Mais Montgomery ne fit rien de tout cela, restant stoïque ou presque, un simple signe léger du chef suffit, une vive émotion traverse simplement les émeraudes à celles des brumes croisées.

    Plus le temps de gamberger, Flamboyante arrive à la rescousse, pour de précieuses recommandations d’ordre pratique. Entre « serrer les genoux & garder le bassin souple » Tâche périlleuse mais pas impossible, prenant appui des deux mains, l’une sur le pommeau de la selle et l’autre à son opposé, le pied droit glisse dans l’un des étriers, rassemblant toutes ses forces pour se hisser, l’autre enjambe le tout, rejoignant le second étrier. Se cale au mieux sur la Selle, le dos bien droit, glissant ses doigts gantés dans la crinière, sans pour autant l’empoigner, Albion respectait bien trop l’animal que pour le malmener.

    Souffle un « Entendu.. Merci.. » à sa Mentor. Mary ayant vu juste, sur l’incapacité à guider sa monture pour le moment, afin d’éviter tout incident durant le parcours, les rênes sont confiées à sa Jument « Sabine ». Inutile de feindre la sérénité, l’aisance, cela parait trop qu’Albion est raide comme un piquet sur cet équidé. Inspiration.. Expiration.. Deux observations à tenir en cet instant mémorable en tout point, rester sur sa selle le temps de la traversée & garder un oeil sur la foule qui grouille maintenant aux abords des trottoirs. Tout mouvement suspect sera à détecter et à signaler à qui de droit, en toute discrétion pour ne pas perturber au bon déroulement du Cortège, qui s’avance jusqu’au Palais de la Cité…
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:33

Raymond3ecus a écrit:Il commençait à désespérer. Des nobles, des pairs, des grands officiers -il avait tenté un coucou à Tatou mais le surintendant ne l'avait pas entendu, évidemment, avec cette foule- mais toujours pas celle qu'il cherchait. Il ne savait même pas si elle se souviendrait de lui, ils ne s'étaient croisés que brièvement, mais cependant il guettait l'heure au sommet de la grosse tour (on lui avait indiqué à quel créneau serait l'ombre au moment où il serait trop tard pour partir) et voyait celle-ci avancer sans qu'il puisse voir son désir se concrétiser. Il s'apprêtait à monter à cheval, quand soudain il la vit.

La reine et son escorte étaient sur leurs montures, et la novice aussi. Elle semble trèèès concentrée sur l'encolure à laquelle elle s'accroche, à tel point qu'elle ne regarde pas vers lui. Comment lui faire signe? Il agitait les bras du mieux qu'il pouvait.


-Youhou! Ouh ouh!

Rien à faire, elle ne le distingue pas des badauds. Peut-être qu'avec quelque-chose de plus voyant...

Il dégaina son épée et la brandit au dessus de la foule
.

-Astrid! Youhou!

Était-ce vraiment une bonne idée?
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:33

Boucanier a écrit:jusqu'à maintenant le colosse avait réussi a se faire oublier , tout ca grace aux chevaux ;
qui le cachaient ,mais surtout personne ne faisait attention a lui ;
mais maintenant cela allé etre une autre affaire ,une fois la Reyne sur son cheval ,
le géant malgré sa stature enfourcha sa monture avec souplesse ,

puis pres du couple Royal il attendit les ordres pour se mettre en route;

c'est a ce moment qu'il aperçu assez loin de la Reyne un homme brandissant une épée
au dessus de sa tête ,façon inhabituelle de tenir une arme il fronça les sourcils jeta un regard au Capitaine ,
mais ne bougea pas ,il y avait assez de monde plus pres qu' eux pour s'occuper de ce fou ,car ce ne pouvait qu'être un fou , un inconscient !
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:33

Ingeburge a écrit:« Pas "royale". »
Avait un peu maugréé Ingeburge en réponse à Carmen, duchesse du Mont-Saint-Michel. Allez savoir pourquoi, depuis quelques semaines, on lui donnait de l'altesse royale. La faute certainement à cette charge de Grand chambellan de France très souvent occupée ces derniers temps par de bel et bien altesses royales : Charlemagne, Mélissandre, Madeleine et encore Charlemagne. Cette charge qui expliquait qu'elle était là, à attendre, au pied de la grosse tour du Louvre. Cette charge qui faisait que s'il était une personne pour dire quand, comment et vers où le cortège allait enfin bouger, c'était elle, et personne d'autre. Elle. Oui, oui. Oui. Restée aux côtés de Carmen, la Danoise n'avait ainsi pas beaucoup remué, sauf pour rendre des saluts à ceux qui l'avaient aperçue, elle qui occupait présentement une position centrale. Ainsi, Urgain fut gratifié d'un signe du chef, Vittoria également. Le reste de ses préoccupations concerna l'avancée de montures et de voitures pour ceux qui ne voulaient pas marcher et l'attente de celle pour laquelle ils se réunissaient – gardes royaux, chevaliers et hommes d'armes des ordres royaux et souverain, membres de la prévôté de Paris, grands officiers, pairs de France, famille royale, etc. À Carmen, elle dit encore :
« Vous chevaucherez avec moi en tête, et la vicomtesse de Maillezais aussi, quand celle-ci sera arrivée. C'est la Maison royale, et particulièrement l'office des Cérémonies, qui mène toute l'affaire. »

Il y eut alors ce moment particulier, qui certes se renouvelait avec régularité, mais qui n'en était pas moins singulier par sa puissance : la reine de France venait de paraître et avec elle une atmosphère à nulle autre paraître, faite de temps suspendu et de déférence. Quittant sa position, le Grand chambellan de France s'avança jusqu'à sa souveraine, jouant du genou pour plonger dans une révérence stylée, avant de se redresser pour cueillir le sourire qui lui était dédié et d'y répondre d'un sincère signe du chef. Sans surprise Karyaan et Rhuyzar optaient pour des destriers et Ingeburge en ferait de même. La princesse de Dourdan s'aida d'un valet qui conservait les rênes de sa monture le temps qu'elle s'installe et d'un montoir pour s'installer sur sa sambue, passant, une fois en haut, ses deux jambes du côté gauche. Ainsi chevaucherait-elle, puisque le trajet serait court et facile, ce qui expliqua d'ailleurs que c'était une haquenée qu'elle avait choisie. Prête, elle revint à sa royale patronne, pour lui indiquer :
« J'espère bien humblement que Votre Majesté m'excusera de passer et marcher devant Elle en la circonstance. »
Nouveau dodelinement du chef, un brin railleur celui-là, et Ingeburge claqua la langue, avant donc de prendre la tête des opérations, non sans avoir fait signe à la duchesse du Mont-Saint-Michel.

C'est ainsi que s'ébranla enfin le cortège royal, sous la conduite du Grand chambellan de France. Et contrairement à ce qu'il en serait lors de son entrée dans la grand-salle de la Cité, l'ordre de la procession serait le suivant : couple royal dûment encadré par les chevaliers, dames d'honneur et de la Chambre, Grands officiers et pairs de France protégés par la garde royale renforcée par la prévôté de Paris, et enfin tous ceux qui, invités à la cérémonie, étaient présents là et voudraient suivre. Ainsi Ingeburge placée en tête impulsa le mouvement, traversant la cour du château du Louvre pour rejoindre le grand portail, imposant châtelet donnant sur un pont-levis. L'on traversa ainsi les douves alimentées par la rivière Seine toute voisine puis les lices du château, petit camp dans les murs que l'on avait réarrangé dans la perspective du passage royal, pour enfin atteindre la porte de Paris. L'on franchit l'enceinte de Philippe Auguste, laissant la tour du Coin à laquelle la nuit tombée, l'on accrochait une chaîne tendue depuis la rive d'en face, à la tour de Nesle. Le but? Protéger Paris des invasions par le fleuve, comme cela avait le fait des Normands, il y a quelque six cents années de cela. L'on déboucha sur le quai de l’École-Saint-Germain : à main gauche, la rue d'Autriche, puis l'hôtel de Bourbon, propriété parisienne d'Ingeburge; à main droite, la Seine, paisible en ce début de février. Au-delà, l'on pouvait distinguer le séjour et l'hôtel de Nesle, que la couronne de France reprendrait bientôt, puisque Charlemagne von Frayner-Castelmaure était désormais disparu, et sa lignée directe et légitime aussi. Les bâtiments longés, dont le Petit-Bourbon, étaient, sur les ordres du Grand chambellan de France, pavoisés d'azur, aux trois fleurs de lys d'or. La progression serait aisée sur cette portion du trajet : le quai était suffisamment large pour que deux voitures progressent côte à côté. L'on atteignit la rue des Poulies, puis la prestigieuse église Saint-Germain-l'Auxerrois, paroisse des rois de France. Le quai commença là à s'étrécir, mais l'on était loin ici des venelles et des ruelles étroites que l'on trouvait en nombre rive droite. Après avoir laissé un port au blé, et le quai de l’École, For-l’Évêque, siège de la juridiction de l’évêque de Paris devenu prison épiscopale, fut atteint. Sinistre. Mais pavoisé, on ne plaisante pas avec les consignes. L'extrémité occidentale de l'île de la Cité était désormais bien visible, et les deux îlots la voisinant aussi. Il y avait enfin autre chose de sinistre, quand on regardait à nouveau vers l'avant : la masse sombre du Grand châtelet que l'on ne pouvait donc manquer, tant il était imposant.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:34

Mary_duncan a écrit:Le duo mentor-novice se frayait un chemin entre les croupes caparaçonnées pour remonter le courant et se rapprocher de la tête couronnée sous les vivats de la foule qui, personne n'en doute, s'est massée nombreuse pour acclamer sa nouvelle Reine.

Une foule bigarrée de têtes blondes, brunes, rousses, châtain, quelques chauves. L'hiver obligeant, beaucoup portaient chapeaux, bonnets, épée, etc.
Certains criaient, d'autres chan.... épée ?

L sang de la garde ne fit qu'un tour. Pour qui avait déjà perdu le souverain qu'il protégeait, la foule était un des dangers les plus grands et mettait les nerfs à rude épreuve. Ni une ni deux, d'un coup de talon sec elle lança sa jument au galop en direction de la lame levée par dessus les têtes et poussa un cri destiné à éparpiller la populace de son chemin.

Et c'est la pointe de son épée dressée vers la gorge du sieur Raymond, la poigne ferme et les sourcils menaçants à la manière de son Capitaine.


Alors comme ça on menace la Reyne ? Tu vas prendre cher mon coco.

Bien évidemment, dans son impulsivité la jeune femme a oublié que les rênes de la monture de sa novice étaient restées accrochées à la selle de Sabine.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:34

Carmen_esmee. a écrit:
    Et de se mordre la lippe, elle le savait en plus, et pourtant, étant entourée d'Altesses - royales ou non, à longueur de journée, elle avait fait l'erreur, et assurément pas la dernière fois ! Elle salua les quelques têtes qu'elle reconnaissait, dans la garde, dans la chevalerie et les différents offices. Sa Majesté arriva et fit son choix, les chevaux plutôt que la voiture.

      Elle avait failli beugler sa surprise mais au lieu de cela, pensa très fort.. *A Cheval ! Dans cette tenue ?* "Hmm bien, Oui." - Carmen adorait monter à cheval, elle commença à l'âge de 15 ans en volant un cheval à son père pour le fuir à tout jamais le dos encore brûlant de sa violence. Elle regarda le valet lui approcher son cheval pour le cortège.. La brune fait le tour du cheval, vérifie les sangles, un seul étrier, une planchette et la selle tourne sur la gauche. "N'est ce pas dangereux ?" - demande t-elle au pauvre valet qui hausse les épaules en guise de réponse. "Parfait.." - Il l'aide à se hisser, et la brune regrette déjà d'avoir mis une robe.. Sa dextre saisit une grosse poignée de crinière et entoure le pommeau avec sa creux poplité gauche, pied sur la planchette, elle serre les fesses, et prie Saint Mich' de la protéger !


    Fort heureusement un tel cortège se déplaçait au pas, et la brune trouva son rythme, accueillant les mouvements de son destrier, de toute évidence une vieille et douce jument qui ne lui ferait pas embrasser les pavés parisiens.. Les sabots de tout le cortège frappaient le sol, une douce mélodie. Fière de tenir en selle, elle restait à portée de voix de sa Cheffe mais suffisamment en retrait pour lui laisser amplement la tête du cortège.

    Elle admire les hostels, la Seine, ce gros serpent vert.. Gris en ce jour, ou la pluie menaçait d'un moment à l'autre.. Elle se perd quelque peu en contemplation ne se doutant pas que derrière, un normand agitait son épée comme l'on agite un mouchoir pour se faire remarquer.. La garde sera peut-être magnanime - nan..
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:34

A.s.t.r.i.d a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 6so1

    Qui l’appel ?
    Qui gesticule ainsi des bras pour ensuite oser brandir lame éclair, dans cette foule grouillante de partout ?
    Mais QUI ?


    Point le temps de trouver réponse à ses questionnements, encore moins de farfouiller dans ses souvenirs, que sans crier gare son cheval se mit en branle, modifiant de ce fait le trot initial par un galop des plus retentissant, s’entourant de justesse à l’encolure, de ses bras. Le souffle devient court, pour le moins en panique, la Novice ! Elle ne pouvait pas prévenir la Flamboyante ? Ou est-ce un teste pour jauger de sa capacité à réagir au Canasson ? Prématuré ou non, Montgomery oscillait dangereusement sur sa selle, toujours cramponnée, le palpitant s’affole, voulant à tout prix éviter sa propre chute.

      __ « Maaa.. ..ryyyyy » !


    Rien n’y faisait, apparemment il y avait plus urgent que de vouloir lui rendre les rênes, comme alpaguer sans ménagement du haut de sa Jument en une foulée chevaleresque, l’homme à l’épée. Pour Montgomery, ce fut un parcourt du combattant. Qui s’arrête enfin, branlante et le teint blême, ne pouvant s’empêcher de couler un regard assombrit sur sa Mentor.. quand celui-ci aura croisé le sien..

    __ « Non mais t’abuses quand même un peu de tes prérogatives me concernant.. hein ! » __

    Reprenant peu à peu souffle et esprit plus tempéré. Avise enfin l’homme de ses Jades.. Cligne par deux fois. Cette tête là, lui disait vaguement quelque chose, mais alors où ? Quand ?
    Quand il aura fini d’être menacé par cette lame Ducanesque’ pointée vers sa gorge, sans doute pourra t-il plus aisément éclairer sa lanterne, à décliner son identité…
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:34

Raymond3ecus a écrit:Ah, elle l'avait vu! Le normand vit deux gardes s'approcher de lui à vive allure : était elle si pressée de le saluer? Un petit coucou en passant aurait suffit... il souriait autant qu'il pouvait, mais commençait à trouver la situation un poil louche. Vous savez, ce petit picotement qu'un soldat ressent quelques secondes avant que le brigand tapi dans l'ombre ne lui saute dessus et qui lui fait se tenir prêt. Mais là, un jour pareil, il ne pouvait pas y avoir de danger : il mit ça sur le compte de l'excitation de la fête.

En une fraction de seconde le voilà maîtrisé, une pointe aiguisée sous le menton. Il s'est fait surprendre comme un bleu
.

-Je... heu... mais non! Je ne vais pas attaquer Sa Majesté, voyons ! Je suis officier royal !

Il vit le regard de la garde se diriger vers l'épée qu'il tenait toujours en l'air.

-Ah, oh... je n'aurais pas du brandir mon arme au clair, c'est ça? Ah hem... je suis confus...

Tout rouge, il tenta de baisser lentement le bras pour remettre l'épée au fourreau.

-Je crains de vous avoir fait inutilement peur. Je suis le capitaine Raymond, commandant de l'armée royale en Normandie.

Il jeta un coup d'œil suppliant à la novice.

-J'ai même eu l'honneur d'escorter la Reine lors de son dernier passage sur la côte, me remettez-vous, l'amie?
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:35

Legowen a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Fanion10

Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Pwua



A droite ou à gauche du carrosse ? le choix lui avait été laissé par son Grand Maître .Elle avait choisi à gauche , premièrement parce que tout le monde ou presque choisissait la droite , esprit de contradiction ? nan même pô .
Plus simplement car elle préférait surveiller ce côté , s'y sentant plus à l'aise . Or il y aurait besoin de réflexes rapides au moindre danger menaçant son Altesse .

Sauf que ...... pas de carrosse mais à la place un magnifique destrier .
Comme Leg la comprenait ! elle aussi détestait les carrosses , voitures d'où l'on ressortait avec un mal de crâne pas possible à force d'être secoué à la moindre ornière.

Sauf que.....pas de selle "normale " mais une amazone ? oh les pauvres ! inconfortable au possible pour les deux et comment voulez bien diriger un cheval avec ça ?
Il allait leur falloir être plus que vigilants. Ceci dit , le destrier était sûrement une bête placide , on pouvait l'espérer, et le cortège n'irait pas bien vite.


à gauche en avant du carrosse

Et bien ce serait à gauche à une encolure du destrier royal.

Et en parlant de royal , la Reyne fit son apparition dans une somptueuse robe. Et geste oh combien symbolique , elle s'inclina devant eux.
Elle s'inclina ......
Elle en avait connu des souverains Leg , certains regrettés et d'autres pas vraiment voir pas du tout , mais c'était la première fois qu'elle voyait un tel geste.
L'émotion la prit et dextre sur le coeur elle s'inclina en réponse.

Elle attendit ensuite que la Reyne soit installée , ce qui se passa pour le mieux malgré le trio : robe , selle amazone et cheval.
Ne put s'empêcher de surprendre le regard échangé entre les époux et sourit intérieurement .Se retint de chercher un vert , restons concentrée.

De son côté elle enfourcha sa monture souplement d'un geste qui dénotait son aisance , bénissant intérieurement que son uniforme ne comporte pas de jupe. Prenant les rennes d'une main , la senestre posée sur le pommeau de son épée , du genou elle donna une légère impulsion à Illuin .

Tout doux mon grand , tout doux

C 'est qu'il n'avait guère l'habitude d'avancer à ce pas mais Leg avait une entière confiance en lui depuis le temps.
Perchée sur son destrier elle tourna un peu la tête , vit un léger remue ménage en arrière qui à n'en pas douter serait vite maîtrisé.
Rester concentrée et à l'affut du moindre détail , ce serait sa mission tout le long du trajet et plus encore.


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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:35

Urgain a écrit:A cheval, le chevalier Urgain Grandbras s'était placé derrière Shaomye, au plus près donc du couple royal. La garde rapprochée de la reine et du roi de France revêtait cette fois des couleurs bigarrées puisque plusieurs Ordres de chevalerie y étaient représentés. Avant que le top-départ soit donné par Ingeburge, le jeune morvandiau s'était retourné sur sa selle afin de gratifier Ysil, Guillemette, Xaveria et Bjorn de quelque hochement de tête et d'un sourire entendu. Ceux-ci s'étaient bien répartis derrière pour encadrer le cortège avec les Gardes Royaux. Son regard se porta ensuite vers l'avant et ne cessa de se mouvoir, tantôt posé sur le parapet d'une muraille, le coin d'un mur, la fenêtre d'une baraque, le pont d'un bateau marchand à l'arrêt le temps de la procession.

Si tout semblait calme à l'avant du cortège, la clameur autour dans Paris était grande. Cela contribuait à imprimer ce sentiment de mal-être à Urgain, qui n'en laissait paraître que la contraction effrénée de ses mâchoires. Selon le prisme qui donne à voir un spectacle, celui-ci s'en trouve grandement changé. Quelque philosophe de l'éducation diraient plus tard que l'environnement ne se trouve pas devant nous, mais à l'intérieur de nous. Urgain ne voyait point couleurs et gonfanons, ni n'entendait les chants et les rires. Il voyait un fleuve trop sale pour en percevoir le fond, des murs trop hauts pour laisser voir l'horizon et une foule trop dense pour en scruter les visages, un brouhaha trop fort pour en apprécier des mélodies. Rien qui ne lui convenait. Pour autant, cela renforçait sa concentration et l'empêchait à toute forme de distraction. Ainsi, il tenait fermement le bouclier, prêt à le lever pour protéger la reine à tout moment.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:35

Ysil a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Oss_ba15

ORDRE ROYAL ET EQUESTRE DU SAINT SEPULCRE


Ysil, en duo avec Xaveria, suivait le cortège Royal, au plus près des Gardes Royaux. Les montures des Sépulcres étaient nerveuses, tant la foule était dense, bruyante et agitée.
Les cris, les odeurs, les bousculades : tout cela gênait terriblement la jeune femme, peu à l'aise dans les grandes cités. Néanmoins, elle assurerait sa charge, consciente du rôle de la Chevalerie dans la protection d'une Souveraine, et de l'honneur qui lui était fait.
Une main sur la garde de son épée, l'autre tenant fermement les rênes de Sinconia, Ysil scrutait la multitude bigarée qui se pressait tout autour de la procession.
Elle adressa un regard d'encouragement à Xaveria, dont c'était la première mission d'accompagement.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:35

Mary_duncan a écrit:L'onyx de la garde voyage de la main qui tient l'épée au visage embarrassé de l'assaillant potentiel.
Assaillant qui en quelques mots se transforme en...


Officier Royal ?

Le bras qui tient la lame hésite. La furie cille.

Commandant de l'armée normande? Ah hum... c'est possible oui.

Et de remettre à son tour au fourreau sa lame en serrant les dents.

Désolée j'ai vu l'épée, et la sécurité de la Reyne... vous savez ce que c'est.
M'enfin vous ne devriez pas agiter votre arme comme ça Commandant, vous mettez la foule en panique.


Plus qu'une viking en uniforme de garde chargeant sur sa jument des ténèbres en traînant derrière elle une novice hurlante?

Les iris sombres s'élargissent en réalisant tout à coup qu'elle n'est pas venue seule. La bride, par les dieux! Elle se retourne et soupire de soulagement.


Oh, tu as bien tenu Astrid, je suis... hum... fière de toi.


Un sourire un peu crispé, elle n'avouera pas sa faute.

Fausse alerte, il n'y a pas de danger finalement. Tant mieux n'est-ce pas ?
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:36

Cornelius.de.leffe a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 6so1

Monté sur Adagio, le Capitaine de la Garde Royale apprécie ce nouveau point de vue. Légèrement moins stressant, au final. Quand bien même la sécurité et la vie des Grands Officiers qu'il flanque, les séparant de la foule, sont fort précieuses à ses yeux, il est évident que leur vie est et sera toujours moins en danger que celle de la Reine, loin devant la bas avec les Chevaliers. Moins stressant, donc.

Mais alors qu'il commence à apprécier la promenade, une épée tirée au clair au loin capte son attention. Réflexe, il pose la main à la sienne. Réflexe, son regard descend, cherchant à reconnaître le visage, s'il est souriant, grimaçant, déterminé ou joyeux. Le grand sourire le rassure, et il croit reconnaître Pétrus.

Sauf que.

Il reconnait aussi la chevelure de la furie rousse qui fend la foule au grand galop, et, haussant les deux gros sourils qui font si peur à la rouquine parfois... il reconnait aussi la chevelure brune de sa dernière novice, semblant suivre Mary de si près qu'on l'a croirait attach... Mais... ? Elle l'est? C'quoi ce bordel ? En plein cortège de la R... Pire, voilà l'épée de sa plus ancienne garde sortie et pointée à la gorge du blondinet. Leffe observe sans plus rien pouvoir faire, droit comme un "i" sur son cheval pour sauvegarder les apparences, ou ce qu'il en reste.

Il se retient de se pincer le nez et de secouer la tête. Il se retient de galoper lui aussi au devant des trois loustics qui se font remarquer en plein milieu d'une cérémonie officielle pour leur botter les fesses. Il se retient, et songe en son fort intérieur que ça apprendra au Capitaine Royal à sortir une lame devant un Garde Royal.

Voyant la situtation revenir à la normale, il secoue la tête, mi-amusé mi résigné.

Vraiment, prendre sa retraite lui parait une idée de plus en plus alléchante, et son cry de guerre prend un sens tout nouveau.

Car oui, vraiment, il est devenu trop vieux pour ces connneries.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:36

Anne_de_malemort a écrit:A quelques pas de la dame d'Atours, Anne de Malemort retenait dans son poing les pans de sa lourd robe d'apparat. Taillée dans un velours si onctueux qu'on mourrait d'envie d'y enfouir le visage, la toilette couvrait pudiquement les clavicules et les poignets de la Lunaire et sa teinte prune soulignait la paleur laiteuse de sa peau. Ses cheveux étaient soigneusement retenus sous un voile diaphane et elle n'arborait aucun bijou à l'exception du pendentif orné d'une lune qui lui venait de Nebisa.

Elle se tenait, surtout, à une distance respectable d'Agathe, l'expérience lui ayant apprit qu'il valait mieux laisser une marge de sécurité entre l'hyperactive future princesse et son entourage au risque de se prendre une gifle à la volée. Conseil qui s'appliquait d'autant plus lorsque la reine était nerveuse et que cela démultipliait les risques de finir assommé.

Par ailleurs, Anne souhaitait repérer dans la foule Marc Antoine ou Edouard, ses deux cavaliers potentiels. Or le premier se trouvait probablement parmi les pairs et le second, peu mondain, devait se cacher quelque part en espérant sortir indemne d'une pareille réunion nobilitaire. Faisant chou blanc, la Malemort retomba donc à plat sur ses pieds et coula à ses compagnes un regard torve. Au boulot !
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:37

[Miousik ~Ebla ESPosthumus]

En amazone, non, elle n'avait pas l'habitude la brune. Déjà que montrer normalement à cheval n'était pas forcément naturel pour elle. Oui oui, elle est chevalier, et alors ?
Elle avait une peur bleue des chevaux, si si... Elle, on parle bien d'Elle. Et forcément, les équidés qui ressentent tout, n'apprécient pas d'avoir quelqu'un d'aussi anxieux sur leur dos.
Du coup, le peu de chevaux qu'elle monte sont toujours triés sur le volet, ou alors, elle les connait depuis leur naissance et donc, en a moins peur.
Bref, celui sur lequelle elle est perchée est un choisi spécialement pour l'occasion. Limite il a été shooté le pauvre canasson pour avancer sans trop se poser de questions.
De toute manière, si quelque chose devait arriver, le mot d'ordre était que le Consort attrape son épouse, la colle sur sa propre selle et dégage vite fait, bien fait.
Parce que ce n'est pas en amazone qu'on peut se taper un grand galop de fuite.
Enfin si, pour celles qui savent... et ce n'est pas le cas DU TOUT de la Reyne là.
Donc, déconnay pas !

Le temps que tout le monde s'installe en selle ou remplisse les carrosses, la brune arrange ses rênes entre ses doigts gantés de noir.
Stressée ?
Méééééééééééééééééééééééépodutou, où allez vous chercher pareille sottise ?
Dire qu'elle est stressée serait en fait un doux euphémisme, et de voir tous ses frères et sœurs d'armes autour d'elle lui fait un bien fou.
Pas qu'elle craint pour sa vie, non de ça, elle s'en moque.
Elle veut juste que tout soit parfait, pour eux, comme pour elle.
Et ses yeux de brume parcourent l'imposante cohorte qui se met en place et s'organise.
Elle a rarement été aussi fière d'appartenir à tous ceux là qu'aujourd'hui.
Puis de nouveau son attention sur ses mains, ses rênes, sa robe savamment disposée pour draper sa monture anthracite jusqu'à recouvrir l'entièreté de sa croupe.
Elle inspire difficilement tant son cœur tambourine, elle dégluti mais rien ne passe non plus. Elle donnerait beaucoup pour avoir un verre de vin là, maintenant, de suite.
Ses perles croisent les onyx de Son Autre qui lui sourit, rassurant et elle lui répond de ce même sourire bienveillant.
Les montures s'ébrouent, certaines raclent le pavé de leurs sabots, impatientes.
Devant elle, on aide Son Grand Chambellan à se mettre en place. Oui, le trajet sera court, et long, long comme cette vie qu'elle a et aura vécu cette Reyne qui, ce jour, allait se faire couronner.
Arrivera-t-elle seulement à parler tant sa gorge est serrée et tout son corps hurler de se barrer loin, très loin et très vite ?!?!?!


Je... ahem... pardon... Bien sûr, Votre Altesse, je me laisse guider, et je suis même honorée que se soit vous qui me précédiez.

Elle arqua malgré tout un sourcil au dodelinage railleur ? de la Froide ?
Houlaaaaaaaaaa, commencerait-elle à avoir une mauvaise influence sur le Marbre de France ?
Ses pensées furent stoppées nettes quand le cortège s'ébranla et la ramena direct à la réalité qui lui fit l'effet d'une douche glacée. Un long, très long frisson la parcourut des racines capillaires à ses entrailles tordues d'angoisses.
Elle ne connaissait pas le parcourt, enfin si, on lui avait montré, mais là de suite, elle serait bien incapable de vous dire où est sa droite de sa gauche en fait.
Tout se ralentit soudain dans la tête de la Sombre Reyne, comme si tout devenait irréel, nappé d'un brouillard indéfinissable. Inconsciemment son attention se reporta autour d'elle, où tous ceux qu'elle respectait et portait régulièrement aux nues, étaient là, avançant au même pas, l'accompagnant vers sa destinée. Ils en deviennent unique, cours d'eau qui glisse à travers les méandres pour offrir à la Couronne l'une des leurs.
Son attention s'attarde sur chacun d'eux, sur chaque expression crispée, tendue, fière, heureuse qu'elle peut lire sur leur visage. Ils sont là, ils l'entourent, bouclier infranchissable comme ils le sont pour la France depuis tant d'années.
Qu'Ils soient Chevaliers, Gardes Royaux ou de Paris, ils sont là, et elle les aime à s'en arracher le cœur tellement ça lui fait mal.
Se mordant l'intérieur des joutes pour contenir le flot qui risque de déborder, allez savoir pourquoi, elle baisse la tête - comme tout le monde le fait - quand ils passent sous le grand portail.
Toujours tout au ralenti, quand ils traversèrent le pont levis, la clameur se mit à gronder et son regard gris se posa sur la foule qui s'était amassées sur le chemin. Et plus la colonne s'approchait de la porte de Paris, plus les viva étaient puissants, assourdissants au point d'en donner la nausée. Ses mains posées sur sa selle, tremblaient et elle dut respirer profondément à plusieurs reprises pour ne pas perdre pieds, pour ne pas être submergée, pour ne pas verser et défaillir. Un regard à Son Autre, un ancrage, une bouée de sauvetage, lui, il saurait la ramener, il saurait la calmer d'un simple sourire.
Et alors qu'ils débouchaient sur le quai, elle regardait partout autour d'elle, des larmes coulant sans discontinuer de ses yeux écarquillés. Incapable de les retenir, elle subissait, elle ne contrôlait plus rien, et pour ceux et celles qui la connaissent, savent ce que cela signifie.
Voilà aussi pourquoi elle voulait ses plus proches autour d'elle.
Son époux, Shaomye, Boucanier, ses piliers, ses plus fidèles, ceux qui savent, ceux qui comprennent.
Et plus ils avancent, plus la déferlante est violente comme un tsunami qui rafle tout et surtout la raison.
Elle les voit, chacun d'eux, du grand bourgeois qui a pu avoir une place tout devant, à ceux ayant la chance d'avoir maison et donc fenêtre sur le passage, et les gamins sur les toits hurlant son adresse. Elle les voit, ces visages émerveillés du défilé de la royauté, de tant de parure et de beauté. Elle les voit ces sourires d'appartenir à un Royaume aussi puissant et fiers d'accompagner leur Reyne, celle qu'ils ont choisit, vers son couronnement.
Elle voit la lame au claire qui s'agite et la Rousse qui file avec la brune attachée derrière. Elle voit qu'ils se resserrent tous autour d'elle, au cas où c'était une diversion pour autre chose de pire. Elle voit, mais à une vitesse si lente qu'elle a l'impression qu'elle observe cela de loin, de très très loin.
Elle voit les oriflammes des trois lys, les immenses fanions azurés, elle est enivrée par l'ambiance, par les applaudissements, par les hurlements d'amour ou pas - mais ceux là, elle ne les entend pas, la capacité de l'être humain à faire le tri sans même sans qu'il s'en rend compte est étonnante.
Elle suit, et telle une petite fille en plein conte de fée, elle est noyée par tout ce qui l'inonde. Elle voit, elle prend, et ferme les yeux un instant pour accueillir l'immensité de cette énergie extraordinaire émanant de tout ce monde.
Et quand elle les ouvre à nouveau, tout est toujours aussi beau et tout son être est porté par cette ferveur hallucinante qu'elle ne pensait jamais connaitre un jour. Une euphorie d'une telle intensité que même les drogues les plus dures ne pourraient pas vous offrir. Alors elle les salut, tous ces visages, elle leur sourit de ce sourire qu'elle ne réserve pourtant qu'à ses très proches, qu'à sa famille. Elle pleure et elle rit en même temps. Défoncée à l'amour la Sombre Reyne qui rayonne ce jour.
Le Grand Châtelet se présentait, la route prenait lentement fin mais tout ne faisait que commencer...
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:38

Rhuyzar a écrit:Are we collateral damage ?
Is love its justification ?
How do we sing our songs ?
Despite...


Ambiance ~ Moments Before the Storm - Poets of the Fall


La préparation achevée, les deux époux étant enfin présentables après leur nuit pour le moins agitée, voici venu le temps de se rendre au lieu du couronnement. Là aussi le protocole domine. Le convoi est ordonné, rien ne doit dépasser et les oriflammes parfaitement alignés doivent synchroniser leur danse dans le vent au rythme des sabots des montures.

Les montures justement. Si le Loup les déteste et ne leur reconnait que leur bêtise insondable, la Sombre les a en horreur, à la limite de la terreur. Et il va falloir qu'elle en monte une en amazone, technique de monte qu'elle ne pratique jamais, c'est peu de le dire. Et tandis qu'ils s'approchent de l'équipage et des deux bourrins qui ont été préparés pour eux, il ressent sans effort cette tension qui monte, qui monte et qui pourrait la submerger, sauf que... Leurs regards se croisent l'espace d'un furtif instant impalpable, et la fierté mêlée d'amour qui transparait dans ses onyx semble contenir la tempête, au moins pour un temps...

Faut dire qu'elle est belle Sa Louve. Alors certes, avec eux les robes ont tendance à finir en lambeaux, dispersées sur le sol accueillant leurs corps à corps nocturnes et furieux, mais là, malgré le tissu protecteur, le regard profond du Loup Blanc ne peut qu'admirer le travail de couture et de mesure qui sublime les courbes et les ondulations de cette Reyne qu'il ne se lasse décidément pas de découvrir avec ferveur. Et c'est dans son pas qu'il s'inscrit. Un très léger retrait, parce que cette Couronne est la sienne. Mais jamais loin dans les ombres. Parce qu'il ne serait pas lui sinon. Les Ailes Noires peuvent toujours se déployer.

Et les voilà juchés sur leurs canassons. Elle dans cette position pour le moins inconfortable, lui plus classiquement, dans cette tenue qu'elle a choisie pour lui. Elle le connait trop bien et ne sait que trop à quel point la sobriété est une de ses passions. Pour peu on le prendrait pour un Corbeau, ne serait sa chevelure grise tirant sur le blanc, ramenée en un catogan évocateur pour quelques vieilles âmes.

Le cheval qui le porte n'a pas l'air revêche. Surement issu du haras des Grandes Ecuries qu'il a contribué à développer. Ses doigts flattent doucement l'encolure de la bête pour lui signifier sa volonté de paix sociale et sa confiance en son éducation très certainement pointilleuse. Et le cortège s'ébranle.

Les vieux réflexes ont, dit-on, la vie dure. Aussi son regard et son esprit se mettent en alerte. Il en a vécu des cortèges, des convois, des processions, mais jamais dans cette position, celle de celui qui est protégé et veillé. Ils sont entourés, encerclés, des proches, des amis de confiance, de ceux dont le bras ne tremblera pas à la moindre embuche. Ce qu'ils ignorent peut-être c'est que le premier à sortir son arme, à se jeter sur la menace et à faire parler sa rage en cas d'imprévu ce sera lui. Protecteur le Loup ? Pensez donc...

L'avancée se poursuit et la foule se fait de plus en plus nombreuse, bruyante, expressive et enthousiaste. Quand ses yeux ne scrutent pas la masse à la recherche du moindre doute, du plus petit indice de danger, ils se posent sur Son Autre qui avance et dont l'attitude trahit l'émotion. La voir ainsi est d'une rareté qui confine au miracle divin. Il n'y a guère que lorsqu'elle s'enfuit avec lui dans la nuit qu'elle peut, et sait, laisser échapper des larmes, exprimer sa douleur et sa fatigue. En public jamais. Sauf ce jour. Etait-ce prévisible ? Peut-être. Est-ce un signe supplémentaire qu'elle ne s'est pas faite élire pour la gloire du titre et du blason ? C'est alors une évidence. Le Loup, lui, le sait et le comprend, que ce jour c'est son jour, celui où enfin celle à qui il a offert son Âme va être vue, applaudie, adulée, après des années de rejet, de souffrance et d'insultes. Une conclusion logique, en somme. Et si ses mots, ses attentions, ses caresses, n'ont jamais pu vraiment l'en convaincre, la preuve qui s'offre à elle vaut mille fois plus que tous les discours.

Un léger sourire se dessine sur le visage du Chevalier. Un peu de bonheur à la voir enfin ressentir tout ce qu'elle peut être, tout ce qu'elle est déjà et depuis qu'il la connait. Leur Reyne. Sa Reyne. Celle pour qui les limites n'existent pas et ne seront jamais un sujet. Ses doigts serrent un peu plus fortement les rênes de son cheval. L'émotion l'envahit aussi, mais sa nature reprend vite le dessus. Il y a une foule, un périmètre à surveiller. Il ne sera pas dit qu'en ce jour unique il aura pu manquer de vigilance.

Et le cortège continue son inexorable progression. Vers son paroxysme.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:38

Kalimalice a écrit:
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Fanion10
Du Louvre au Palais de la Cité - Page 3 Kalimalice-GRADE

Regardant Karyaan arrivée sur un superbe destrier .Elle se dit que décidement celle ci laisserait souvenir dans la mémoire .Rien ,rien ne ressemblait a tous ceux qui avaient posé leurs fesses sur le trône du royaume de France .

l'adage "disait peu importe que l'on parle de moi en bien ou en mal L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !"et on parlerait d'elle

Sa majesté et sa robe installée en amazone .A coup sure que le chevalier karyaan n'avait ni habitude de robe et franfreluche ,ni monter en amazone

La laissant s'approcher au devant du cortège,regardant Legowen qui s'était mis à gauche ,elle serait à droite à une encolure du destrier royal.

Apres sa majesté installée et les cavaliers juchés sur leur monture ,le cortège prit la direction du palais
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:38

A.s.t.r.i.d a écrit:
    [ ???????????????????????????????? ???????????????? ???????? ????????????????????̀????????.. ???????????????? ???????????????? & ????????????????????????????. ]

    Bien sûr qu’Albion replaçait le Capitaine de Normandie en sa mémoire, Elle aurait pu tout aussi bien nier le contraire, en rajouter une couche, jouant ainsi en la défaveur de l’Officier Royal, Il aurait fini tout simplement la tête au bout d’une pique, avant d’avoir subit l’écartèlement, tiré par quatre chevaux. Voilà ce à quoi Elle pensait la Brune.

    __ Peur.. Non. Nous nous demandions juste qui était l’Agitateur dans nos rangs.
    __ Tout mouvement suspect n’est en rien à négliger, Officier. Comme l’a si bien, souligné Mary.
    __ Mais Vous devez certainement savoir cela. Comme Vous êtes de la « maison 
    » !

    Mauvaise idée, donc. Coule un regard légèrement courroucé vers la Viking, mais Montgomery passera bien vite outre.
    __ Mh. Plus de peur que de mal, Oui, C’est heureux !
    Lèvres pincées pour accompagner le tout. Car si cela avait été l’inverse, à coup sûr, qu’Elle se serait fait remonter les bretelles !
    __ Peux tu me donner les rênes, maintenant.. ? Je ne suis pas encore prête à faire du rodéo !

    Et parce que la Garde Royale n’est pas au Salon de Thé, ni à « faire dans les mondanités » Avant de reprendre plus sereinement le trot initial qui clôturera cette traversée, espérons-le, sans autre voltige.. Montgomery, salua une dernière fois d’un bref signe du chef, avec ses derniers mots.

    __ Capitaine, Nous aurons sans doute l’occasion de nous revoir plus tard, une fois que tout cela sera terminé.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:38

Raymond3ecus a écrit:Il l'avait échappé belle!

Mais par contre, il avait complètement raté son coup. Foiré. Explosé. Non seulement il n'avait pu profiter du passage de la reine que du coin de l’œil - et pourtant mazette, ça valait le détour! Il n'en attendait rien, mais là quand même fallait reconnaître qu'elle avait de l'allure, sa Reine- mais en plus, au lieu de glaner un sourire amical ou un clin d’œil complice de sa camarade d'un jour, il n'avait récolté que menaces -justifiées- et regards réprobateurs, sinon suspicieux.

Il espérait terminer cette entrevue impromptue mieux qu'elle n'avait commencé.


-Mesdames, je vous renouvelle mes excuses, j'espère que cet incident n'aura pas gâché la cérémonie.

Elle lui laissa, par ses derniers mots, une note d'espoir. Une lueur. Une toute petite ouverture. Un rai de lumière. Un... oui, vous avez compris, ok.

Le baise-main ou la claque dans le dos n'auraient pas été indiqués, loin de là. Il s'inclina. Un peu.


-Camarade, j'espère aussi que nos chemins se recroiseront. Plut à Dieu que ce soit autour d'une chope, ou l'épée à la main pour défendre ensemble le royaume, plutôt que lors de tels cérémonials auxquels, vous le constatez, j'ai quelques difficultés à m'adapter...

Une fois les gardes partis, il enfourcha son cheval, écarta la foule du mieux qu'il put et se rua dans les rues pour arriver au palais avant la fermeture des portes.
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Message par Karyaan Lun 1 Mai - 23:39

Ingeburge a écrit:La prison de For-l’Évêque passée, le Grand châtelet, masse sombre et sinistre, se dessinait à bref horizon. Mais il était une autre masse pour attirer les regards, pour peu que l’on tournât la tête vers la droite, c’était celle, beaucoup plus lumineuse et majestueuse, du Palais de la cité. Regroupement de bâtiments disparates, avec des fonctions non moins hétéroclites – justice, finances, culte, résidence – c’était un vaste lieu de la vie royale, symbole notamment de son pouvoir judiciaire et financier, et ce serait le lieu où l’on couronnerait, avec la pompe requise, Karyann Lómàlas, vingt-et-unième reine élue de France. Le palais déroulait ainsi, le long de la rivière, son enceinte, ponctuée de tours – Bonbec, César, d’Argent – ses offices aussi, comme le greffe criminel ou… une paneterie. Disparate et hétéroclite. Le Grand châtelet fut enfin atteint , mais l’on ne s’aventura guère devant, délaissant vitement la place sur laquelle se situait, à l’entrée du passage voûté de la forteresse menant à l’Apport-Paris, l’église Saint-Leufroy.

L’on tourna alors à droite, pour emprunter le pont aux meuniers et non le pont aux changeurs , pourtant situé à quelques encâblures en amont et que l’on pourrait distinguer à main gauche au fur et à mesure de la progression. Le Grand chambellan de France avait opéré ce choix pour des raisons de sécurité et de praticité : le pont aux meuniers était réservé aux riverains et piétons, là où son voisin était ouvert au tout-venant; le pont aux meuniers n’était pas encombré de boutiques, comptoirs et autres ateliers comme son voisin qui l’était tant et si bien que l’on ne pouvait même plus voir le fleuve; il accueillait jusqu’à treize moulins-nefs quand l’activité le justifiait, situés sous son tablier, là où son voisin était le royaume des changeurs, des orfèvres et autres joailliers; en somme le pont aux meuniers était moins fréquenté, là où son voisin était populeux, achalandé et attirant de ce fait ce que Paris comptait de moins honnête. Le cortège royal, toujours mené par Ingeburge, avança donc sur le pont aux meuniers, quittant la rive droite de Paris, pour son cœur, l’île de la Cité.

Ce fut rue Saint-Barthélémy que l’on déboucha, voie prolongée par la rue de la Barillerie, enfilade qui menait des ponts des meuniers et aux changeurs au pont Saint-Michel qui permettait d’aborder la rive gauche. L’enceinte du palais jusque lors entr’aperçu servirait désormais de guide jusqu’à l’arrivée ; y remuaient doucettement, caressées par un vent léger, des oriflammes aux armes de France et au chiffre de la nouvelle souveraine. Au coin, se dressait une haute tour rectangulaire dont le beffroi était pourvu d’un lanternon ; cette tour accueillait une horloge depuis désormais cent ans et était depuis moitié moins de temps dotée d’un cadran extérieur pour que les Parisiens pussent eux aussi bénéficier de l’heure qui permettait de s’organiser nuit et jour. Derrière la muraille, c’était toujours la diverse vie castrale qui se devinait, avec le cellier du roi, la cuisine de bouche où l’on s’activait depuis des heures, en vue de la collation qui serait donnée et servie après la cérémonie du couronnement. L’on passa, à main gauche, la rue de la Pelleterie, pour atteindre l’église paroissiale Saint-Barthélémy, ancienne chapelle royale du palais de la Cité, église derrière le chevet de laquelle l’on distinguait l’église Saint-Pierre-des-Arcis et son parvis. Toujours à gauche, s’ouvrait la rue de la Vieille-Draperie, que l’on ne dépassa pas. La grande porte du palais de la Cité y faisait face et le convoi fit brièvement halte devant, pour laisser au peuple de Paris de voir encore un peu celle qui était désormais chargée de la destinée du royaume des trois lys.

Le portail était ouvert, en prévision de l’entrée de la reine de France, de ses Grands officiers, de ses pairs, de sa Maison, de son escorte mêlant gardes royaux et chevaliers. Le Grand chambellan de France ouvrit la voie et l’on débarqua bientôt en un lieu remarquable du palais : la cour du Mai.
En cette place dégagée, l’on prenait en un coup d’œil la dimension des lieux et sa variété aussi. Sur la droite, l’on remarquait les extérieurs de la grand-salle où serait couronnée Karyaan et le perron y menant. C’était un lieu fort où les anciens rois de France tenaient notamment les lits de justice. En face, c’était la galerie des Merciers, à laquelle l’on accédait par les Grands degrés ; elle permettait au monarque d’accéder directement, depuis sa résidence, à la chapelle haute de la Sainte-Chapelle. Sur la gauche enfin, c’étaient la maison de l’audience de la reine, une sacristie et le Trésor des Chartes, et en arrière-plan, la Sainte-Chapelle. Et encore plus loin, la chambre du Trésor, la tour du Trésor, la résidence des chanoines et la chapelle Saint-Michel, témoignaient du caractère varié des activités du palais où l’on comptait aussi la chambre des comptes, celle des monnaies, le logis royal, etc.

La reine de France et son cortège se rendraient au logis, le temps de l’arrivée et de l’installation des invités et spectateurs et du début de la cérémonie solennelle de couronnement.
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