Du Louvre au Palais de la Cité

Ingeburge a écrit:

DU CHÂTEAU DU LOUVRE AU PALAIS DE LA CITÉ

Le temps était au gris, en ce jeudi deux février mille quatre cent soixante-et-onze, comme s’il s’était plié aux goûts tout en sobriété et obscurité de la nouvelle reine de France. Néanmoins, comme les jours précédents, les nuées étaient hautes et inoffensives et il n'était pas audacieux de pronostiquer qu’il ne pleuvrait pas. Du reste, si l'air était vif et froid, à faire échapper de la buée des bouches entrouvertes, il n'était pas humide. Le vent était en harmonie et donc faible, faisant voleter mollement les drapeaux et étendards, comme celui aux armes de France qui sommait la grosse tour du château du Louvre, tour dont l'on disait que c'était à cause d'elle que les fiefs vassaux de la couronne de France mouvait du roi. Au pied de l’imposant donjon castral qui abritait jalousement regalia, archives et trésor royal, le Grand chambellan de France considérait ce ciel qu’il avait craint hostile durant les préparatifs du grand événement qui avait mobilisé la Maison royale et ce ciel qui, en cette matinée, lui apparaissait finalement comme un allié. Tierce sonna et les cloches des églises du quartier – Saint-Germain-l'Auxerrois, Saint-Honoré, Saint-Nicolas, Saint-Louis – se répondirent les unes les autres, dans des tonalités argentines.

Le regard pâle d’Ingeburge quitta le ciel, pour la cour où l’on venait de mener le destrier et la voiture mis à disposition de Karyaan, selon le choix que la souveraine ferait pour son transport. Il y aurait d'autres montures, d'autres coches, pour constituer le cortège qui mènerait la reine de France du Louvre au palais de la Cité. Pairs de France, Grands officiers de la Couronne, officiers de la Maison royale, dames d'honneurs, chevaliers, garde royale : voilà qui accompagnerait Karyaan vers sa destinée. Il s'agirait d'un bref trajet qui mènerait cette dernière d'un château à un palais, de la rive droite à l'île de la Cité mais d'un trajet riche en symboles. La princesse de Dourdan scruta une nouvelle fois le ciel, alors que l'on s'assemblait dans la cour castrale.

Cornelius.de.leffe a écrit:

Dans la cour du Louvre, le Capitaine en uniforme d'apparât a réuni les Gardes Royaux autour de lui, attendant que le cortège se forme pour les répartir autour des divers Grands Officiers à protéger. Une fois n'est pas coutume, ce sont les Chevaliers qui encadreront le carosse ou le destrier de sa Majesté, et le vieux Capitaine en est ravi. Non qu'il ait la flemme de faire son boulot, du tout. Mais lors d'une conversation en 1467 - ça commence à dater - un chevalier lui a dit que la Chevalerie protégeait les rois avant la création de la garde royale et lui a parlé du peu de place donnée à la Chevalerie dans les cérémonies officielles. Un an plus tard, le vieil homme devenait Capitaine en position d'agir et n'a eu de cesse depuis de soigner les relations entre Chevalerie de Garde Royale et de s'assurer qu'elle n'empiétait pas - ou plus - sur leur lien à la Couronne. C'est donc avec un plaisir non dissimulé qu'il a accueilli la décision de Sa Majesté de les mettre à l'honneur.

- Vous connaissez la chanson, dit-il à ses hommes. Restez à cheval entre le peuple et le cortège, et une fois dans le Palais, le long des murs, discrets et attentifs. Si un Chevalier positionné tout proche de la Reine vous donne un ordre, suivez-le, c'est qu'il y aura un danger potentiel et vous n'aurez pas de temps à perdre à me demander confirmation.

Carmen_esmee. a écrit:

Hôtel de Saint-Denis
[à l'angle de la rue Saint-André-des-Arts et de la rue des Grands-Augustins.]


Il est près de cinq heure du matin.. Le soleil se lève à peine, mais pas dans la chambre de la Serna.. Les rideaux du lit à baldaquin sont tirés, tout comme ceux de la chambre, un pied nu sort de dessous la courtepointe, les draps sont froissés en tous sens, et elle a - on dirait - trouvé sa position idéale pour dormir. Un pied en dehors du lit, l'autre sous les couvertures, à plat ventre, un bras sous l'oreiller, l'autre sur sa tête, le minois planqué sous une de ses tresses... elle dort enfin paisiblement, après des rêves pour le moins troublants.


{Bam}
La silhouette frémit, mais elle refuse de se redresser.. Au Mont Saint Michel, les michelettes, deux beaux canons anglais alertent la duchesse lorsqu'il y a intrusion sur le Rocher... intrusion ou arrivée amicale d'ailleurs... Un coup, les bretons, deux coups, des amis, trois coups, un Serna... Cela ne peut pas être des bretons... ou une attaque.. Ronan serait déjà en train de gueuler dans tout le châtelet.. Elle enfouie sa tête dans l'oreiller et essaye désespérément de rejoindre le dernier rêve agréable qu'elle fit... Oui elle a oublié qu'elle était à Paris et la date...


{Boum}

Elle soupire d'aise lorsqu'elle entend le second coup.. Tire les couvertures soulagée que cela puisse être un pèlerin, un invité non intime à la mesnie, ou un montois de retour de voyage, qu'importe, cela ne mérite pas son attention, elle se pelotonne et ferme les yeux - Sauf que.. Ceux sont des pas qu'elle entend maintenant dans le couloir... Elle les reconnaît, les redoute.. Elle disparaît indignement sous les draps et espère avoir verrouillé sa porte afin que Hanna même si elle atteint sans mal les clenches maintenant ne puisse entrer et ira embêter ce cher Ronan, l'intendant. Après deux essais vains, Hanna semble se pendre à la clenche puis un regain de savoir vivre l’étreint..


{Knock - Knock}

La mère indigne répond par un simple grognement pareil à un bâillement d'ourse que l'on a dérangé pendant son hibernation. La gamine tambourine maintenant à la porte !


"Maman ! Je ne retrouve pas ma robe bleue marine avec la ceinture dorée !

- Demande à ..." - *flûte qui s'occupe de ça...* "Micheline ou Suzon ?

- Mais elles ne sont pas là !"


Pas là.. Mais sont où ? - Carmen se redresse en s'étirant et fait glisser les rideaux de son lit, le jour est parvenu à filtrer à travers les rideaux de la chambre et stupeur ! Le baquet, son secrétaire, et même son fauteuil ont disparus ! Il lui faudra parcourir la chambre pour faire l'inventaire de ce qui a disparu avant d'enfin comprendre qu'elle n'est pas dans ses appartements montois... Il faut dire qu'elle avait passé la veille à goûter nombres de vins, liqueurs et chaque mets ou presque qui sera servi lors de la collation royale... Son foie n'était pas au mieux de sa forme tout comme le reste de son corps...

Elle ouvre la porte et découvre sa douce enfant, coiffée - rien que ça c'était étonnant ! - l'air vivement agacée, en chainse. Elle entre dans la chambre et se jette à genou devant la malle de Carmen et fouille sans vergogne en extirpant la fameuse robe..


"Mais pourquoi tu tenais tant à mettre cette robe.

- Je voulais être présentable pour le couronnement et puis représenter le Mont comme il se doit."

Les yeux s'écarquillent, "Vite il faut qu'on s'habille, qu'on se coiffe et que l'on file au Louvre !"


Hanna a déjà enfilé sa tenu dont elle noue la ceinture avant de poser ses poings sur ses hanches regardant sa mère avec lassitude. "C'est cela oui... On se rejoint au palais..." Hanna pris donc la route du palais de la Cité avec Ronan, afin de veiller sur les derniers détails pendant que sa mère commençait tout juste à se préparer.




Château du Louvre - Cour

La tête lui tournait encore, elle avait vérifié ses listes et ses programmes sur le chemin, tout était en ordre. Lorsqu'elle arriva au Louvre, elle rejoignit la cour et se posta aux côtés du Grand Chambellan, pas peu ravie qu'il fasse gris et frais !


"Votre Altesse Royal." - Puis au Capitaine Leffe ainsi qu'à ses gardes royaux. "Bonjour."

Kalimalice a écrit:

Comme demandé par sa majesté ,elle serait au plus près d'elle .Mais les membres de l'OSE serait proche dans le cortège ,faisant corps avec le Saint Sepulcre ,la garde royal et la prévôté de Paris après tout ,il était tous des hommes et femmes au service de la couronne et les plus aguerri pour assuré la sécurité de sa Majesté .

Elle avait donné ses ordres puis avait cherché une taverne avec chambres pour elle et ses frères et sœurs

Legowen a écrit:

Hors de question d'arriver juste à l'heure , elle serait avec Kali au plus proche de la Reyne. C 'est pourquoi elle arriva dans la taverne indiquée par son Grand Maître avec une confortable avance.
Cela lui permettrait de se changer , et après un brin de toilette de revêtir l'uniforme de cérémonie de l'OSE et discipliner sa longue chevelure.

Kali était déjà arrivée et elle la salua en souriant .



Ma soeur bonjour ! tu as vu en avance cette fois ^^

Rit puis reprend

Il n'y a que nous pour l'instant ?

Icie a écrit:La nuit avait été courte malgré le confort de l'hôtel.
Elle se serait volontiers alanguie dans son bain, surtout sous les mains douces de ses suivantes qui lui massaient le visage.
Mais fallait il encore compter le temps de s'habiller, de se coiffer, de se laisser maquiller .

Et le temps de choisir les bijoux et autres accessoires qui subliment une tenue.
Et Icie tenait à arriver avant ses co Pairs.

Son carrosse la déposa au plus prés. Des chevaliers étaient déjà là et elle les salua d'un sourire. La foule n'était pas encore trop importante. Pour que ses co Pairs l'a repère, elle se plaça pres d'une fontaine, pas loin de la porte par laquelle ils sortiraient pour mener le cortège.

Gabriell a écrit:Il avait rejoint en hâte Paris pour le couronnement de la Reyne, laissant ses enfants aux bons soins de Constance.
Le trajet avait été long depuis les volcans d'Auvergne, surtout avec la neige qui persistait et rendait les chemins difficilement praticables.

Après une bonne nuit de sommeil, le blond se prépara pour la cérémonie, et se rendit sur place. Reperant Icie en compagnie de Vikentios, il alla les rejoindre.

Le bonjour Vos Seigneuries.
Dommage que le temps soit gris, mais nous échappons à la pluie et la neige au moins.

Oui, oui il fallait se réjouir de petites choses dans la vie.

Aaron.de.colmarker a écrit:Le bébé colosse avait fait la route avec son épouse et quelques Chevaliers de l'aube qui allait assister au couronnement de la Reyne.

Ils en avaient profité pour prendre quelques jours de repos profitant des paysages d'hiver sur la route et participant à des batailles de boules de neiges avec les jujus Luane aelyce et Anarion.

Tout se petit monde étaient donc arrivé quelques jours avant le couronnement Aaron ayant du travail en tant que Pair de France.

Le jour J les enfants avaient supplié d'assister à la cérémonie mais une fois encore cela leur fut refuser. Ils resteraient avec leur nurse et leurs gardes. Ils s'amuseraient bien plus qu'assister à une telle cérémonie qui risquait de traîner en longueur et ils n'avaient pas hérité de la patience de leur mère.

CA et l'ours et la poupée prirent donc la route quittant leur confortable hotel.

Une fois arrivé, Aaron accompagna son épouse au Palais de la cité et lui rejoignit ensuite la Primus et les pairs de France.

Bonjour à tous, j'espère que tout le monde va bien et que vous avez fait bonne route.

Maurrane28 a écrit:Maurrane n'avait jamais été très à l'aise lors des cérémonies, d'autant plus lorsque'elles étaient royales. C'est probablement sa timidité, voir son côté légèrement asocial, qui pointait le bout de son nez. Cependant, la jeune femme avait toujours veillé à être présente lorsque cela était nécessaire. Elle n'avait pas vraiment le choix après tout : Pair de France depuis quelques jours maintenant, il était hors de question de manquer le Couronnement de la Reine.

Sur le chemin, elle se remémora le dernier couronnement auquel elle avait assisté. Si la jeune baronne avait bonne mémoire, à cette époque là elle était Grand Prévôt de France. Cela lui paraissait déjà si lointain !

Arrivée, Maurrane aperçu ses nouveaux collègues près d'une fontaine. Elle alla les rejoindre. Au moins elle ne serait pas seule, ce qui ne pouvait que la rassurer.

Bonjour Vos Seigneuries.

Ysil a écrit:

ORDRE ROYAL ET EQUESTRE DU SAINT SEPULCRE

L'Ordre du saint Sépulcre faisait partie de l'escorte de surveillance lors du Couronnement de la Souveraine, et à ce titre, rejoignit les autres Ordres ainsi que la Garde Royale.

Ysil fut l'une des premières arrivées, salua les présents et attendit patiemment la venue des autres Sépulcres.

Hermina a écrit:

LA VEILLE - RONDE AUX ABORDS DU PALAIS DE LA CITE

Lorsque la Prévot Lily leur a dit que le couronnement aurait bien lieu, tout le monde au Guet a été content, et encore plus lorsqu'elle leur a signalé que tout se passerait à Paris.

Ca peut paraitre un peu débile d'etre content d'aller se geler les miches dehors en plein hiver et pour la plupart du temps rester à faire le pied de grue en attendant un cortege, mais c'est une grande partie du role de la Prévoté de Paris et c'est aussi pour ca qu'ils ont tous signés.

Faire la ronde préventive n'a rien d'une punition ni pour le Sergent Tyskenningar ni pour elle car cette mission va permettre que demain tout se passe au mieux et ensuite retour au Chatelet où un bon feu et de quoi se rechauffer tant l'extérieur que l'interieur va les attendre. Hermina sait que pour ça ils peuvent tous compter sur leur Prévot .

Comme ils ont eu libre choix de s'organiser pour effectuer leur ronde les deux sergents ont décidés de rester ensemble et se montrer en force pour mieux impressionner les malandrins.

la nuit est claire, un peu froide mais ils sont bien couverts sous leurs capes de gros draps, les talons ferrés résonnent fort sur les pavés.

Soudain Tyskenningar lui prend l'avant bras et de sa main libre lui montre un groupe d'individus qui braillent, semblant totalement ivres, ils se disputent et commencent à semer le trouble
Tout à coté deux filles retroussent leurs haillons et ont ouvert leur corsages. Prenant en compte la température ambiante, leurs activités est claire : des drolesses qui harponnent les passants.

Les sergents se regardent et en riant un peu Hermina propose
dis, on se répartit la tache ? Tu prends les ivrognes et moi les filles ?

oui tu as raison, on va jouer de nos atouts : moi la force et toi la finesse

D'un bon pas, le Sergent dont la carrure ferait peur à tout malandrins se dirige vers les ivrognes, pendant que la fluette interpelle les filles.

[hrp]fait à 4 mains : Hermina - Tyskenningar[/hrp]

Gouttelette a écrit:

ORDRE ROYAL ET EQUESTRE DU SAINT SEPULCRE

Il fait froid quand on attend de se regrouper. Un froid vif qui pique le nez, et c'est donc pour se protéger du froid que la blonde s'enroule dans une longue cape noir. Il ne sort que son nez. Avivant au loin sa sœur d'arme Ysil, elle talonne Hestia sa jument pour aller la rejoindre. Elles se doivent d'être en avance à la cérémonie du couronnement pour sécuriser le convoi. Les badauds sont de plus en plus massée dans les rues, et la blonde attend Bjorn pour faire une petite ronde de reconnaissance du chemin. Ce chemin ne change que rarement au couronnements.


Un sifflement sort d'entre les doigts et bouche de la blonde et elle se retrouve flanc contre flanc de cheval de sa sœur. Hestia ne tient pas en place, sa jument n'aime pas tant les bains de foule.

Ysil, bien ... nous attendons les autres pour nous joindre au cortège.

Teia_de_jerez a écrit:

Teia était arrivée à la taverne dont le nom lui avait été donné et ça n'avait pas été facile car dans les rues le peuple voulait voir le cortège et comme à chaque fois, ça se bousculait. C'était à celui qui serait au plus près. Ils allaient avoir du travail un peu plus tard.

Voilà, c'était là. Elle monta, chercha une chambre vide dans la partie qui leur était impartie et après sa toilette enfila sa nouvelle tenue. C'était son amie Valeryane qui avait fait toutes leurs tenues donc, elle ne pouvait être que parfaite et se regardant dans le miroir en pied

C'est parfait, je peux descendre pour défendre notre Reyne.

Elle savait que le Grand-Maître et le Commandeur devait déjà être là car elle connaissait sa Suzeraine et savait qu'elle n'aimait ni attendre, ni se faire attendre aussi elle commença par les chercher. Pour le moment, il n'y avait pas grand-monde mais sûrement que plus tard, ça irait mieux enfin elle l'espérait pour la Reyne.

Elle aperçu Ysil et lui fît un petit coucou de la main. Elle la verrait peut-être plus tard mais pour le moment, elle voulait retrouver les siens.

Un sourire sur les lèvres quand elle aperçu les deux Chevaliers

Coucou mes sœurs, tout va bien. Je vais être en bi-nomme avec qui ?

Urgain a écrit:

ORDRE ROYAL ET EQUESTRE DU SAINT SEPULCRE

Dans la cour du Louvre.

Urgain s'était fait introduire et avançait à présent à pieds, menant sa douce jument Pieume à la longe. La finesse des traits conférée par le sang arabe de la monture, lui donnait des airs de haquenée et qui juraient drôlement avec la haute et puissante stature du jeune chevalier. Pour autant, l'avant-main aux muscles saillants ne laissaient point de doutes quand à la vivacité de l'animal, qui martelait d'ailleurs les pavés d'un pas alerte. Le bourguignon était content de son choix. Son grand destrier, Maponos, aurait été bien trop imposant et trop nerveux pour un tel cortège, et sur un tel trajet. Le sourire aux lèvres, il flattait généreusement l'encolure de sa jument en avançant jusqu'à Ysil. Bientôt, le groupe du Saint-Sépulcre serait formé. Il allait falloir se répartir judicieusement. Urgain s'était longuement ressassé le déroulement de la journée, la veille, et jusque tard dans la nuit. Depuis le matin, il s'efforçait de se vider la tête.

Il s'était minutieusement préparé: cheveux lavés et soigneusement noués. Peau bien frottée à l'eau froide. En revanche, point de richesses, ni de décorations sur lui. Malheureusement, il dénoterait sans doute avec l'immense déballage d'élégance qui serait donné dans le cortège royal et surtout au plus près de la Reine et du Roi, là où il devrait faire son œuvre du jour. Mais qui s'inquiéterait de sa mise si simple et rustique, se verrait répondre qu'il en était ainsi du chevalier Urgain Grandbras et de son vœux d'humilité. Le jeune homme ne voyait rien de révoltant dans l'étalage de richesses des uns et des autres. Il trouvait même ça tout à fait normal et ne vouait nulle jalousie envers les gens riches. Il eut pu lui-même arborer quelques colifichets, s'il l'avait voulu. Mais même les médailles décernées par les monarques précédents restaient dans une petite caissette, dans sa chambre. C'étaient les seuls choses précieuses qu'il gardait. Car conformément à son vœux, Urgain ne thésaurisait pas. Lorsqu'il possédait, il donnait tout de suite. Ce qui le rendait particulièrement dépendant de la confrérie à laquelle il se vouait et qui le lui rendait bien, du reste. Ainsi, il en portait les couleurs. C'était sa seule décoration, le surcot blanc, brodé de la croix rouge et du cavalier noir. Il le portait par dessus une brigandine épaisse, qu'il avait préférée au harnois, pour ce que s'il était amené à combattre, ce serait dans des espaces étriqués et que la liberté de mouvements gagnerait sur la protection corporelle. C'était en tout cas, son idée. Ce surcot était doté d'un capuchon long en pointe - old school - qu'Urgain utilisait en écharpe. A sa taille était ceinte son épée de combat, une miséricorde à lame carrée et ses éperons, car il ne s'en servait point pour diriger son cheval.

Ainsi donc, se présenta Urgain à Ysil et Guillemette. Il avait avant reconnu la troupe des Gardes Royaux à leurs couleurs, ainsi que ceux de l'Ordre Souverain de l'Etoile et avait gratifié ceux qui croisaient son regard d'un sourire affable.

- Le bon jour, mes sœurs. Comment vous sentez-vous? N'oublie pas, vous devrez vous insérer autour du cortège, en compagnie des Gardes Royaux. Restez bien l'une avec Bjorn et l'autre avec Xaveria et agissez en tenant compte des mouvements de la Garde Royale. Tout devrait bien se passer.

Urgain affichait un sourire confiant et indiquerait les mêmes conseils bientôt à Bjorn et Xaveria. Lui, serait avec Shaomye, tout près de la Reine.
Après qu'ils eurent échangé quelques mots, Urgain aperçut Ingeburge, au pied du donjon. Par respect pour la princesse, il ne s'approcha point pour lui donner la converse. Ce n'était certainement pas le moment, se disait-il. Chacun avait moultes choses à penser, et le Grand Chambellan de France plus que d'autres. Il la salua poliment, d'une inclinaison de la tête et d'un sourire amical.

[hrp]edit pour tenir compte du post croisé avec jd Gouttelette.[/hrp]

Maiwen a écrit:[hrp]Post à 4 mains avec JD Aelaïa, as always !
[/hrp]

Maïwen

Aelaïa

Maïwen de Maurroy et Aelaïa Ar Moraer avaient fait le chemin, depuis l’hôtel de Ponthieu, résidence officielle du Chancelier de France et des personnes lui étant le plus proche lorsqu’il devait rester à Paris – c’est-à-dire très souvent – pour rejoindre le Louvre, en ce début de matinée. Ce chemin, il le faisait chaque matinée, mais aujourd’hui, leur cheminement prenait une teinte particulière. Il arborait en conséquence le lourd manteau dévolu à sa fonction, celui qu’Aelaïa aimait tant lui… « emprunter » au cours des longues matinées d’hiver.


L’Ar Moraer n’avait jamais aimé Paris avant de rencontrer Maïwen. Bruyante, éreintante, surpeuplée. La Capitale des Rois lui avait toujours donné l’envie de la fuir. Peut-être était-ce lié aux convictions semi-indépendantistes qu’elle avait développé au cours de ses premiers pas dans l’arène de la politique limousine & marchoise, dans le giron du très regretté et introuvable Zolen père. Pourtant, jours après jours, mois après mois, elle prenait davantage de plaisir à arpenter les rues pavées de l’ïle de la Cité, à flâner – agaçant probablement les gardes en poste – sur les murs de l’enceinte du Palais ou encore à faire découvrir les quais de la Seine et leurs bateaux amarrés à sa fille. La ville lui était désormais plus respirable et son temps trouvait à être occupé lorsque le Maurroy s’éternisait au Parlement ou même parfois au Louvre. L’Hôtel de Ponthieu était de ces vastes demeures accueillant les familles bourgeoises et Blondie tentait, au mieux de s’acclimater à cette nouvelle vie où il était habituel de croiser des employés de maison dans les couloir de sa maison. Peu avant de rejoindre l’évènement qui remuait tout Paris, elle s’était enfermée dans leur chambre pour réaliser quelques retouches sur la robe qu’elle avait porté quelques années plus tôt aux noces de sa cousine et qui comportaient alors bien trop de fil d’or pour son rang. Probablement était-ce encore le cas aujourd’hui, mais elle serait présentée ce jour comme la fiancée du chancelier de France, aussi se le permit-elle alors. Pour achever sa toilette, quelques fleurs séchées furent mêlées à ses cheveux tressés.


Pour cette fois, Paola les accompagnait. Ce n’est pas tous les jours qu’on assistait au couronnement de la reine de France, hé. Elle se tenait entre eux deux, avançant d’une démarche un peu chaotique en tenant fermement une main à chacun des deux adultes. En se joignant aux personnes déjà présentes, Maïwen observa la petite foule avec un air circonspect, offrant un sourire et un hochement de tête poli à ceux qu’il connaissait déjà, notamment Carmen, Icie et surtout Maurrane, avec qui il avait longtemps travaillé. Quelques mots furent d’ailleurs adressés à l’ancienne Grande Prévôt de France qui avait également été Procureure Royale pendant longtemps.

« C’est un plaisir de vous revoir, Maurrane. Le temps où vous étiez Procureure Royale ou même Grande Prévôt de France commence à remonter ! Je vous présente Aelaïa, ma fiancée. Et voici Paola ».


Elle ne connaissait personne ; son passage en tant qu’huissière royale avait été bien trop bref pour qu’elle ait eu le temps de rencontrer tous ceux qui formaient la population du Louvre et de la Royauté. Aussi se contenta-t-elle de suivre Maïwen, pressant la menotte de la petite tête blonde qui les accompagnait de manière rassurante. Alors que le monde commençait à s’amasser et à se densifier autour d’eux, elle préféra garder Paola contre elle, dans ses bras. Et à chacun auprès de qui le Chancelier l’aura présentée, elle aura répondu avec politesse et aura gratifié ces derniers d’aimables sourires.


Non loin de la primus, se tenait également Vikentios ; celui-ci ne se souviendrait sans doute pas avoir déjà rencontré le Maurroy, mais Maïwen, lui, ne pourrait jamais jamais oublier leur courte et, pour lui qui était alors si jeune, déstabilisante entrevue. Le Chancelier se contenta de le saluer d’un bref hochement de tête ; mais peut-être, un jour, certaines choses devraient être clarifiées.

A.s.t.r.i.d a écrit:

Montgomery aura rejoint, presque en toute discrétion, les gardes royaux et son Capitaine, à pas feutré aurait été difficile, les bottes cirées d’un pas martial jusque dans la Cour du Louvre, auront immanquablement martelé le pavé. Anxieuse ? Si peu. Le paraître étant de mise, affiche une mine des plus stoïque, avec un certain port-altier tout aussi contrôlé, écoutant avec attention minutieuse, les dernières directives du Leffe.. « à Cheval » Oui, oui ! Au sens propre du terme. Là aussi, Brunette manque - de s’étouffer en même temps - et d'expérience pour l’équitation. Cela sentait l’improvisation à plein nez, à devoir « prier » par tous les Saints, qu’il n’y ait pas de chute dans le peloton. Plus sérieusement, Novice, fouillant dans sa mémoire, à un livre qu’Elle avait lu, ayant pour thématique la Chevalerie, occulta quelques instants, tout ce qui pouvait bien se tramer tout autour..

Varden a écrit:L'heure était au rassemblement. La cérémonie du couronnement avait été annoncée et les pairs y étaient, comme de coutume, associée.
Chacun s'était paré de ses plus beaux atours et Valère avait choisi une livrée sobre mais qui ne laissait pas de doutes sur la qualité des tissus utilisés pour la confectionner.

Il lui avait semblé pratique de porter une tenue suffisamment confortable pour remplir la mission qui leur était confiée et suffisamment distinguée pour ne pas passer pour le "provincial" au milieu des habitués de la cour parisienne. Le sujet météorologique n'avait pas eu lieu de se poser. Il faisait frais certes, mais cela n'équivalait en rien les températures qu'ils connaissaient au cœur de l'hiver Béarnais, surtout en altitude. Et il faisait sec. Ce qui était une heureuse nouvelle pour ne pas gâcher la journée à venir.

Dans la cour, déjà, étaient réunis pas mal de monde et notamment certains pairs. Se dirigeant vers eux, et une fontaine qui semblait faire office de point de ralliement à tel point que peut-être serait elle bientôt surnommé "la fontaine aux pairs", il salua d'un sourire Primus ainsi que les co-pairs réunis autour d'elle.

Bonjorn Vos Seigneuries.
Voilà un cadre bien différent de celui habituel pour nous réunir.

En effet, le faste du cortège à venir tranchait vivement avec les bureaux où ils travaillaient en temps normal. Et cela n'était pas pour lui déplaire de voir chacune et chacun sous une autre facette.

Markram a écrit:La foule, Markram détestait. Ce qu'il préférait, c'était le calme de ses montagnes en Dauphiné, ou bien le ton feutré d'une bibliothèque. Les mondanités n'avaient jamais été son fort non plus, le paraître lui semblait superflus, bien plus habitué à travailler dans l'ombre ou bien à combattre, caché derrière un heaume. C'est donc peu à son aise que Markram essayait de se frayer un chemin à travers la foule qui commençait à se masser de partout sur l'Ile de la Cité. Fort heureusement, il repéra facilement le point de rassemblement et avec soulagement, il reconnu le visages de plusieurs de ses Co-Pairs. Un dernier coup d'oeil à sa tenue, et il combla les derniers mètres entre lui et la fameuse fontaine. Sobrement, il dit.

Bonjour à vous vos seigneuries.

Puis, il inclina respectueusement la tête en guise de salut, et vint se placer à côté de ses Co-Pairs et du Primus. Ce serait son premier couronnement en tant que Pair, et sa curiosité le piquait. Il avait hâte que débute la cérémonie pour assister, en privilégié, au couronnement d'une Reine.

Leonie_metayer a écrit:

Je me tiens à droite de mon Capitaine, dans la cour du Louvre. J'ai également revêtu mon uniforme d’apparat, et j'inspire en observant la petite troupe que nous formons en tant que gardes royaux. La fierté d'appartenir à une telle famille m’envahis un instant, mais je la repousse dans un petit coin de mon cœur pour éviter d'afficher un sourire béas qui siérait fort peu à l’événement. En tant que Lieutenant, je me dois de montrer l'exemple n'est-ce pas ? Ainsi je reprends mon expression impassible, redresse les épaules et me tiens plus droite alors que le vieux Leffe prends la parole pour donner les derniers ordres. Je flatte l'encolure d'Alinéa qui remue un peu, impatiente de se mettre au travail, et hoche vigoureusement la tête.

Nous respecterons le tempo, mon Capitaine.

Ursus a écrit:Ce fut tout d’abord un voyage en famille avec sa fille Isabelle, sa petite fille, Noella, et son parrain, Greatremy. Après s’être installés dans les hôtels qui leurs étaient réservés à cette occasion, le Pair de France devait se rendre au Louvre pour accompagner le cortège. Une foule se trouvait déjà sur les lieux mais il n’eut aucune difficultés pour retrouver Icie près d’une fontaine. Il s’approcha et s’inclina afin de saluer ses Com-Pairs qui attendaient l’heure du départ.

Vos Seigneuries, Primus. Je vous souhaite le bonjour.

Perlou a écrit:

Le froid elle avait l'habitude, le Béarn était plus souvent sous la neige que paris, mais ce petit vent agaçait et malgré son manteau elle n'avait pas chaud.


Un regard a la ronde et elle aperçu la Prevosté de Paris sur place et déjà a l’œuvre, les rondes sécuritaires avaient commencé. Lily comme d'habitude gérait d'une main de velours son équipe.

Pour l'instant aucun des grands officiers ne semblaient être arrivés, il ne devrait pas tarder.

Xaveria a écrit:

ORDRE ROYAL ET EQUESTRE DU SAINT SEPULCRE

En r'tard, en r'tard
J'ai rendez-vous que'que part
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard
Non, non, non, non, non
Quelqu'un m'attend
Vraiment c'est important
Je n'ai pas le temps de dire au revoir
Je suis en r'tard, en r'tard*


Le jour J était arrivé, elle avait attendu avec tellement d'impatience, voir la Reyne en vrai, ailleurs que sur un portrait et en plus.. elle serait là en tant que cadette pour sa sécurité, mazette, mazette ! La respiration était saccadée, elle allait étouffer, heureusement, elle ne portait pas de corset. La damizella s'était levée tôt, elle avait récuré chaque parcelle de sa peau au teint de porcelaine, avait demandé à Kachina de lui faire une jolie natte soulignée par un ruban doré.
Inspire, expire, tout va bien se passer, lui soufflait une petite voix, elle enfilait son uniforme, le portant fièrement.

Malheureusement, la coquetterie avait un prix, elle était à la bourre, ni une ni deux après avoir échangé avec le chevalier Shaomye qui lui avait offert son tout premier cheval, la veille. Non, elle n'avait pas voulu d'un coursier mais plutôt d'un destrier à l'élégante robe noire alias Fersen, bride à la main droite, la jeune femme avait pressé le pas pour rejoindre le petit groupe, essoufflée mais souriante.

- Bonjour, mes soeurs, mon frère, pardon pour le retard.

S'empourprant bien vite.. elle commençait mal sa première mission, flûte.




[hrp]*Alice au pays des Merveilles[/hrp]

Argawaen a écrit:Nouveau Souverain va souvent de paire avec sacre et tout ce qui s'ensuit. Et Karyaan ne dérogeait pas à la règle, en revanche, lui, si. Il était tiraillé entre son rôle de Chevalier et celui de Pair de France. Il avait hésité longuement, d'autant plus qu'il ne voulait pas laisser sa fiancée seule parmi toute cette foule. Alors il allait participer au cortège en tant que Pair, il allait devoir laisser également une place vide dans la section des Grands Maistres, mais c'était ainsi, il ne pouvait pas être au four et au moulin.
Le vieil ours était donc en train de se préparer, mettant son manteau de Pair par-dessus sa tenue, son épée était au côté, il se doutait que cela risquait de faire un bordel mais comme il aimait à le rappeler, un Chevalier n'est jamais sans son épée, et au pire il verrait à la confier à une personne de confiance.
Argawaen pensait bien entendu à sa fiancée, il se demandait ce qu'elle faisait, il l'imaginait déjà dans une robe magnifique, à en faire chavirer un navire rempli de guerriers, mais qu'on ne s'y trompe pas, il ne partageait pas ! D'ailleurs, elle pourrait l'accompagner jusqu'au lieu de rassemblement des Pairs, GO, etc mais ne pourrait pas faire le trajet avec lui. Elle allait donc devoir poursuivre seule et entrer au palais de la cité avant lui. Ensuite il prendrait le soin de s'installer à ses côtés durant la cérémonie qui suivrait cette fameuse entrée du cortège.

Elle était prête, l'attendant. Elle avait enfilé une des merveilleuses robes cousues par Valeryane. Le destin semblait se moquer d'elle. Elle portait une robe faite par une des ex femmes d'Argawaen. Mais... avec cette dernière, les relations étaient fluides et cordiales.

Alors? Comment ça va se passer? Je vais jusqu'où avec toi et ensuite, nous nous rejoindrons à quel endroit?

Elle le regarde, ajustant un pli sur son épaule:

Tu es.... waouh... je ne t'avais jamais vu avec ton manteau de Pair. Quelle... classe. Tu es presque intimidant.

Un sourire et elle pose sa main sur son bras.

Nous y allons?

Il n'eut guère longtemps à patienter, sa douce faisait irruption, une robe magnifique comme il l'imaginait, cousue par des doigts de fée, Valeryane n'avait en rien perdue de son talent et ce dernier avait permi de joindre la beauté à ce dernier.

- Et bien tu peux m'accompagner jusqu'au Louvre, ensuite tu devras rejoindre les invités, étant dans le cortège je ne pourrai être près de toi malheureusement. Nous nous retrouverons au sein du Palais de la cité, plusieurs possibilités pourront s'offrir à nous. Nous pourrons rejoindre les rangs de la noblesse provinciale... Et c'est tout en fait... Je ne vais pas rejoindre le carré des Grands Maistres et te laisser seule.

Dans le doute sortit le plan et se passa la main dans la barbe.

- Au pire nous pourrons voir à ce que tu rejoignes le carré des Grands Maistres, on sera ainsi au plus proche de Sa Majesté. Je ne pense pas que cela pose problème, enfin j'espère... Sinon nous ne prenons pas de risques et nous rejoindrons comme je te le disais, les rangs de la noblesse provinciale.
Arga... c'est ton premier couronnement en tant que Pair de France. Je refuse que tu ne sois pas parmi eux. J'irai dans la noblesse et ainsi je pourrais t'admirer. Oui?
- Je t'ai promis de ne pas te laisser seule lors de ce couronnement...
Va avec eux. Je ne serai pas seule. La foule sera là.
- J'étais partant pour jouer du coude contre ceux qui pousseront, bousculeront, 'fin tu vois... Cela aurait mis de l'ambiance, et cela aurait pu être amusant d'être recadré par nos frères et soeurs du Sépulcre.

Rit doucement. Elle joignit son rire au sien et poursuivit:

Donc on est d'accord ? Tu vas avec les Pairs et je t'admire.
- Ai-je le choix ? Il est compliqué de résister à tes propos qui sont d'une cohérence inégalable. Mais aussi des plus logique.

Un hochement de la tête et elle ajoute :

Nous serons ensemble au prochain couronnement. Mais j'aurai pu aider à la surveillance... la cérémonie va me paraître longue et ennuyeuse.
- Bien pour cela que je ne voulais pas te laisser seule ensuite. De toute façon, tu sais que je suis têtu... Je te dis oui maintenant, mais suis capable de venir te rejoindre.
Oh je sais.

Lorsqu'elle le complimenta sur sa tenue il eut un léger sourire, il est vrai que ce manteau il le portait seulement lorsqu'il était à la Pairie, il préférait sa tenue militaire, mais ça c'était depuis toujours.

- Merci beaucoup, je n'ai point envie de te faire honte !

Souriant à sa douce.

- Nous pouvons y aller oui.

Et elle le suivit.

Le couple se mit donc en route jusqu'au Louvre afin de rejoindre le cortège de la Reine. C'est à ce moment précis qu'il allait devoir se séparer de Leo et rejoindre ses co-Pairs ainsi que la Primus. A défaut de protéger un Souverain, cette fois il allait assister à la cérémonie au plus proche. Avant de rejoindre le groupe de Pairs le grincheux observait Leo. l ne parvenait pas à détacher son regard, même s'il faisait impressionnant comme elle disait avec son manteau de Pair, il faisait tâche à côté de sa Bretonne. De toute façon, il n'avait d'yeux que pour elle.

- Nous approchons, et il va falloir que je t'abandonne.
Ne dis pas ça. Tu me laissés, c'est tout. Mais... je rejoins comment le palais de la Cité maintenant ?
- Tu n'auras qu'à suivre la foule, et devancer le cortège. Cela t'y mènera en un rien de temps. Le trajet n'est pas bien long du Louvre au Palais de la cité.
Entendu. A plus tard, chéri.

Par convenances il ne pouvait déposer un baiser, il devait se contenter de déposer un baiser sur sa joue et de lui offrir un doux sourire. Après un dernier regard il partit rejoindre les co-Pairs ainsi que la Primus qu'il salua du chef et s'excusa un instant afin d'aller voir ses hommes du Sépulcre.

- Adissiatz mes frères et soeurs, quelle fierté de vous voir assurer la protection de Sa Majesté aux côtés de la Garde Royale. Vous êtes prêts ?

La bretonne délaissée le suivit du regard avant de se mêler à la foule pour rejoindre le lieu du couronnement.

[hrp]RP écrit à 4 mains JD Eleonore.
Argawaen
Eleonore[/hrp]

Posthume. a écrit:

*

Si le cortège est une journée éreintante pour les participants, elle est lucrative pour Croque-Posthume. Son salaire de le semaine sera mesuré au nombre de bourses piquées dans la foule rassemblée. L'épaisseur des corps présents cachera son méfait. Après tout, si la cour use d'artifices pour parader, lui a bien le droit d'en utiliser pour se payer la bière du soir. Le drôle d'oiseau vole dans les tissus pendant que le peuple attend sagement de voir passer la rebouteuse de la Couronne. La prévôté étant toute dévouée à empêcher un attentat que les petits criminels peuvent s'adonner avec gaieté à leur illégale tâche. Posthume n'en avait que faire du spectacle, il méprise les puissants. Peut-être même qu'après deux ou trois bourses dérobées, il gueulera quelques insultes à destination de la reine.

--claque_faim a écrit:

Le peuple est présent
___

Le cortège royal était le moyen de donner du pain et des jeux au peuple. Tandis que les plumeaux et les uniformes clinquants défilaient dans les rues parisiennes, la plèbe se satisfaisait de voir ce qui, parfois, représentait dix ans de travail sur le dos d'un guignol quelconque. Serrant les dents de jalousie, il souriait aussi de joie. Un couronnement était l'occasion de festoyer et d'oublier, pour quelques jours, les conditions misérables des habitants de la capitale. Si du vin ne jaillissait pas des fontaines, quelques autres plaisirs existaient pour eux. Les mains agitées, les commérages de la partie, de la musique en fond, la populace regardait les uns et les autres passer. Par ci, un groupe féminin cherchait à attirer l'oeil d'un noble ; par là, un mendiant gueulait de balancer quelques écus d'or. Chacun voyait ce qu'il voulait dans ce cortège, mais tous avaient un rêve : être sur l'un des chevaux passants devant leurs yeux.