Terres comtales de Beaumont-sur-Sarthe
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[RP] D'un déjeuner

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Message par Alexandre Giffard Ven 19 Avr - 2:01

          [RP] D'un déjeuner Sanstitre4yjd

        [ Castel de Beaumont s/Sarthe – Chambrée d'Alexandre ]

    Bien matinal, quand on ne lui promettait pas de venir le réveiller, le Corsaire avait mi pied hors de sa couche avant même que l'aube ne se révèle sur les environs. La première chose qu'il fit, assit sur sa couche, les pieds au sol, le dos légèrement courbé, fut de s'emparer de son couvre-chef pour le placer au sommet de son crâne. C'était une habitude, il n'avait pas grand chose de spécial à cacher en dehors de ses cheveux d'ébène plutôt courts, allez savoir ce qui se tramait sous se chapeau... L'homme se dressa sur ses deux jambes pour se diriger vers son gilet à cape qui était plié sur une commode non loin. Il prit ce dernier de ses deux mains pour l'enfiler, laissant le gilet ouvert sur son torse. Il faisait chauds ces derniers jours, il n'avait aucun intérêt à se draper de quelque chose de plus chaud. Puis c'était surtout une habitude... Le corsaire, seul dans le noir, laissait son esprit le guider à travers la chambrée dont il connaissait maintenant l'emplacement des meubles et la distance à parcourir pour les atteindre. Son corps était porté par sa volonté, tout comme un navire était poussé par la force des vents.
    Ses pas le guidèrent vers un autre meuble sur lequel se trouvait une longue étoffe qui semblait contenir quelque chose. Le Corsaire laissa ses mains vagabonder sur le tissu pour en dégoter les bouts et les tirer, afin de dévoiler ce qui s'y trouvait. Un léger sourire en faisant cela, il lui plaisait beaucoup retrouver son arme, celle qui l'avait accompagné durant bien des années maintenant. Elle avait participer à beaucoup de combats, beaucoup de bons et mauvais moment. La dernière fois qu'elle avait vraiment servi durant une bataille c'était il y a quelques semaines, lorsqu'il avait pour mission d'arrêter une frégate dérobée par des pirates qu'il connaissait. Mais ce jour ci, quelque chose était arrivée... Il avait participé au combat, avait survécu, au contraire des deux équipages, mais il n'en gardait aucun souvenir. Mais il savait qu'il avait combattu, quelques blessures étaient apparurent, et il reconnaissait certaines entailles sur ses ennemis, des entailles qu'il connaissait par cœur, grâce à leur forme, leur direction et leur sens. Chaque réveil de chaque matin, il revoyait la scène où il se réveillait sur son navire, comme un navire fantôme parsemé de corps meurtris. Première fois qu'une telle chose lui arrivait, combattre, sans aucun souvenir.


    Brandissant fièrement son arme, il frotta le long de cette dernière à l'aide de sa main et de ses doigts. Sentir la fraîcheur de cet acier noirci, aux quelques gravures qui pourrait en faire un objet ancestral. L'homme au chapeau fit tourner son grand sabre avec son poignet, le poids de l'arme se faisait entendre par le long sifflement que le tranchant provoquait en fendant l'air. Cette grande épée finit par trouver son emplacement en le dos du Corsaire qui prit la sortie, toujours dans le noir. Dans les couloir du castel, il se fit silencieux, pour ne pas que ces pas se fassent entendre, pour ne pas risquer de réveiller quiconque ou faire peur à quelque somnambule ou garde. Le Giffard passa devant une porte qui le fit s'arrêter. Il s'agissait de la chambrée d'une charmante blonde, d'une blonde portant le doux nom de Briana. L'homme baissa la tête légèrement en accompagnant son geste d'un léger soupire, se sentant particulièrement bien. Cela ne se voyait pas mais il avait comme l'impression qu'une force émanait de cette pièce, une force qui le retenait. Alexandre arma son visage d'un doux sourire, chose qui ne lui arrivait jamais, il avait pour habitude de ne pas montrer ses ressentis, ou alors peut être qu'il était timide dans certaines situations, qui sait.
    Toujours debout près de la porte, le chef tourné vers celle ci, silencieux, il ferma les yeux avant de poursuivre son chemin dans les couloir, direction la sortie qui menait aux jardins, toujours aussi furtif pour ne pas éveiller quiconque ornait ses rêves de bons moments. Ses pensées n'étaient pas encore tournées vers son entraînement de la journée, elles lui étaient sans nul doute destinées. Arrivée à une sortie principale du castel, là où se tenait un petit corps de garde pour veiller à la sécurité des lieux, il leur fit un signe de tête pour leur souhaiter une bonne garde. Ils avaient l'habitude de le voir se lever avant les aurores pour se diriger vers les jardins, enfin... certains jours où il se réveillait seul de lui même. Ses pas empruntèrent un chemin qu'il connaissait bien maintenant, avant de suivre une nouvelle trajectoire qu'il n'avait dut user qu'une seule fois, pour rejoindre les bords de la Sarthe. Après un petit moment de marche, il fut arrivée à destination. Il n'y avait personne dans les parages et le soleil ne se levait pas encore. Il profita un instant des lieux, du chant des quelques oiseaux qui s'impatientaient de voir le soleil prendre possession des lieux en exposant toute sa clarté.


    L'escrimeur se mit à attendre, faisant une méditation dans le calme, dans le noir, les yeux fermés. Il fit le vide dans sa tête pour se délecter des lieux, sentant le vent venir caresser son visage en s’engouffrant sous les rebords larges de son chapeau, son torse et son abdomen en soulevant les pans de son gilet. Des images lui venait en tête, il se sentait bien et quelque chose vint perturber sa méditation. Le visage d'une jeune femme apparu, celle qui dormait derrière la porte où il s'était arrêter. Sa méditation perturbée s'était en réalité transformée en un doux rêve. Un sourire tout aussi doux que le précédent vint s'étirer aux bords de ses lèvres. Sa tête se secoua brusquement, le sortant de ce rêve si agréable fut il. Le sourire prit une autre forme, il était prêt à commencer... Son bras se leva lentement, attrapant au dessus de sa tête le long manche de son grand sabre. Tirant la lame de son emplacement, il se mit en position, les jambes fléchies, les appuis correctement placé, la garde au niveau de ses hanches, puisque la lame si longue soit elle se levait suffisamment. Le tranchant se leva d'un côté, pour se rabattre vers un autre, fendant l'air dans un sifflement strident très significatif d'un scindement absolument maîtrisé.


    Les heures passaient, les unes après les autres, son corps s'était échauffé depuis longtemps, seules quelques perles coulaient sur son front, ce n'était pas un homme qui transpirait beaucoup, puis il n'utilisait pas sa force pour faire un coup proche de la perfection qu'il visait. Il fallait calculer l'angle du tranchant, le pivot de la lame, la vitesse du mouvement circulaire, de l'avancée de ses bras... Tant de choses si futiles qui pouvaient rendre un coup d'une puissance phénoménale, sans force brute. L'heure du déjeuné approchait...
Alexandre Giffard
Alexandre Giffard

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Message par Briana. Dim 2 Juin - 2:06

Nouveau jour. Trois coups se font entendre.
Il n'est autre que Cybelle faisant son entrée dans la chambre de la jeune MacCord, venue là, pour la réveiller, comme on le lui avait demandé la veille.
Les deux jeunes filles au devenir femme, avaient pour habitude de se retrouver avant que l'une d'elle, assommée par la fatigue accumulée, ne se décide enfin à aller se coucher et telle une petite camérière veillant à sa dame, elle venait la retrouver avec motivation et sourire dès le lendemain, prête à l'aider à se parer pour la journée.

Rituel se reproduisant, Briana se voyait éveillée par les premiers lais de lumière qui venaient frapper la pièce lorsque Cybelle s'affairaient à dégager les fenêtres de leurs lourdes tentures qui maintenaient plongé l'endroit dans l'obscurité.
Regard plissé, souffrant de l'agression du jour, celui-ci se posait alors difficilement sur la jeune fille, mais le sourire, lui, était toujours là pour l'accueillir, et ce même lors des matins chagrins comme Briana pouvaient en qualifier certains.


- Mademoiselle à bien dormi ?


Un signe de tête était venu amorcé la futur réponse qui ne tarderait pas à venir, après qu'un large baillement ne vienne fendre le visage encore endormi de la Blonde et que ses bras, levés au plus haut, comme partis chercher le plafond du bout des doigts, ne retombent lourdement sur les couvertures qui la couvraient.


- On n'peut mieux !
- Tant mieux en ce cas ! Nous allons pouvoir vous préparer. Votre petit déjeuné est servi. Il vous attend au salon.



Briana est là qui acquiesce, rejetant les couvertures au bas de sa couche. Ses pieds touchent le sol la faisant frémir et se tortiller leurs extrémités avant qu'il ne trouvent le contact plus chaud et plus confortable d'une petite paire de mocassins fourrés. Debout, elle se dirige sans tarder vers le coffre sur lequel se trouve empiler les toilettes qu'elle passera ce jour.
Il sera une robe et ses jupons, la pile de vêtement surmontée de bas de soie et de rubans.

Quelques longues minutes furent nécessaire à la vêtir, Cybelle ne se privant pas d'y aller de son avis, pour le port d'un ruban qui viendrait ceindre la taille de la jeune femme avant qu'un dernier ne termine entravé dans l'épaisseur d'une tresse qui ferait sa coiffure.

Prête !
Les yeux mirent le reflet qu'un miroir leur renvoi. Satisfaite, Briana déposa un baiser sur la joue rebondie de Cybelle avant que d'inviter cette dernière à rejoindre le salon en sa compagnie, le temps de discuter encore un peu et de partager une tasse de lait chaud accompagnée de quelques biscuits.



- As-tu vu Alexandre ce matin ?
- A l'aube. Et il n'a pas traîné avant de prendre la direction des jardins.
- Bien ! Pressons-nous d'en terminer, que je puisse aller le rejoindre. J'ai promis d'aller le retrouver pour l'heure du déjeuner.
- Vous ne serez pas en retard. Il est encore tôt.
- Qu'importe. Je n'ai de toute façon rien de prévu ce matin et je suis curieuse de voir comment il s'entraîne.
Pourras-tu seulement venir nous retrouver et nous apporter de quoi déjeuner le moment venu. Tout sera prêt en cuisine.

- Entendu !
- Merci Cybelle ! Que deviendrais-je sans toi ?


Sur ces mots, et après avoir bu une dernière gorgée de lait, Briana quitta le fauteuil dans lequel elle était logé, déposa une bise sur la joue rebondie de son amie et s'empressa de quitter la demeure.
Sur ses épaules, une épaisse pelisse venait lui apporter chaleur encore nécessaire, car si le printemps était entamé, il n'en restait pas moins que les journées restaient fraîches. Aussi, une étole, cadeau offert par le Corsaire, avait trouvé sa place, enroulé autour de son cou gracile.

Après avoir emprunté les chemins, parcouru du regard divers endroits, elle fut attirée par des mouvements annonçant qu'une présence se trouvait non loin et elle avait bon espoir qu'il s'agisse d'Alexandre. Quelques pas encore, avant qu'elle ne devine ce dernier en train de s'exercer au détour d'un large et haut bosquet.
Sourire naissant, elle s'approcha gardant entre eux deux un espace nécessaire à sa sécurité et c'est sans l'interrompre qu'elle vint s'asseoir sur un vieux tronçon de bois.
Il finirait bien par voir qu'elle était là.
Briana.
Briana.

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